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...ables et, d'autre part, rechercher un système pérenne, en lien avec une agriculture durable. Il existe déjà de nombreuses initiatives et réflexions, telles que la carte Vitale de l'alimentation et la sécurité sociale de l'alimentation. L'article 2 prévoit qu'en 2025 les services de restauration collective scolaire devront proposer une option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, deux menus végétariens sans autre choix. Cette disposition va dans le bon sens. La cantine doit permettre à tous d'accéder à une alimentation de qualité, diversifiée et de nature à favoriser des productions respectueuses de l'environnement. Nous proposerons d'étendre cette mesure à la restauration collective des autres administrations et des entreprises publiques. Enfin, l'article 3 prévoit d'interdire la...
... avait commencé, en incitant à consommer cinq fruits et légumes par jour. Les anciens ministres Stéphane Le Foll, Stéphane Travert et Julien Denormandie ont poursuivi cet effort en insistant sur la nécessité d'un repas équilibré et de qualité pour les enfants. Aux dires d'un maire de ma circonscription, les jours où les restes sont les plus importants sont ceux où la cantine scolaire propose des menus végétariens. L'affaire est donc compliquée. Notre collègue Richard Ramos a beaucoup travaillé sur les additifs nitrés. Vous reprenez un point qu'il avait relevé – avec la majorité – et sur lequel les filières industrielles concernées sont en train de se pencher afin de réduire drastiquement l'utilisation de ces additifs dans les charcuteries.
... économique outre-mer et portant diverses dispositions relatives à l'outre-mer, dite loi « Lurel », la teneur en sucre de certains produits y reste plus élevée que dans l'Hexagone, avec des conséquences dramatiques sur la santé des Ultramarins – en particulier en ce qui concerne l'obésité et le diabète. À quand un contrôle régulier des industriels, assorti de sanctions en cas de manquements ? Le menu végétarien dans les cantines scolaires est une piste qui mérite d'être explorée, à condition de renforcer la formation des gestionnaires de la restauration collective. En ce qui concerne les additifs nitrés, il faut accompagner la filière pour qu'elle change ses pratiques.
L'article 2 propose une option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, un menu végétarien sans autre choix. La loi Climat et résilience prévoit déjà que les collectivités territoriales peuvent expérimenter une option végétarienne quotidienne dans les services de restauration scolaire dont elles ont la charge. Nous n'avons, à ce stade, aucune idée précise de l'effet de cette mesure sur le gaspillage alimentaire, sur le coût des repas et sur l'approvisionnement en produits d...
M. Vigier a estimé qu'il était encore trop tôt pour légiférer, au motif que des expérimentations sont en cours sur les menus végétariens dans les cantines scolaires et que nous ne disposerions pas encore de leurs résultats en matière de réduction du gaspillage alimentaire ou de coût. Je suis allée à la rencontre de collectivités territoriales qui vont déjà au-delà de ce qui est prévu par la loi en matière de menus végétariens. Si vous faisiez de même, vous verriez que le simple fait de s'inscrire dans une telle démar...
La loi Climat et résilience oblige les cantines scolaires à proposer un menu végétarien par semaine. Aucun texte n'interdit à une collectivité territoriale de proposer davantage de repas végétariens dans une semaine et, du reste, certaines collectivités le font. Sur le plan pratique, plusieurs éléments tendent à démontrer que l'obligation de proposer deux repas végétariens et/ou une alternative quotidienne n'est pas adéquate. Les collectivités territoriales y sont rétice...
La loi impose déjà un menu végétarien par semaine et je pense qu'il ne faut pas aller plus loin, car c'est déjà assez compliqué pour les collectivités. Ce qui est le plus gênant, c'est l'idéologie qui sous-tend cette proposition : on voit bien que l'objectif, à terme, est d'interdire la consommation de viande. Et l'on constate déjà une forme d'activisme dans nos territoires. Ainsi, pendant la crise de la covid-19, des mai...
...onse un peu longue, compte tenu du grand nombre d'amendements de suppression déposés sur cet article. Aux croyances personnelles qu'ont exposées nos collègues Blin et de Fournas, je voudrais répondre par des faits scientifiques. Le dispositif introduit par l'article 2 est simple et équilibré. Nous proposons qu'à compter de 2025, les enfants se voient proposer, au choix : deux fois par semaine un menu végétarien sans autre choix et/ou, tous les jours, une option végétarienne. Cette mesure, qui préserve la liberté des collectivités territoriales, a été travaillée avec des acteurs de terrain, en tenant compte des contraintes locales, matérielles ou spatiales. Les gestionnaires et les élus pourront choisir entre ces deux options ; il n'y a donc aucune atteinte au principe de libre administration ...
...déologie n'a aucune part. La ville de Chartres a décidé d'expérimenter, dans ses cantines, le choix végétarien à chaque repas, et les retours sont plutôt positifs. Le maire de Chartres n'est pas de votre bord politique, mais il a fait le choix de mener cette expérimentation, et il l'a fait librement. Cela prouve que la loi permet déjà aux collectivités qui le souhaitent d'introduire davantage de menus végétariens. Ce que je ne comprends pas, c'est votre volonté d'imposer cette mesure à toutes les communes. Notre république est fondée sur la libre administration des collectivités locales. Nos concitoyens choisissent leurs élus locaux, qui ont ensuite le pouvoir sur leur commune. Je crois qu'il vaut mieux les responsabiliser que leur imposer des choses. Il me semble que cet article remet en ca...
Vous dites que ce sont les enfants des milieux populaires qui ont le moins accès aux fruits et aux légumes ; mais ce sont eux aussi qui ont le moins accès aux protéines animales de qualité. Vous parlez des volailles importées : avant de nous battre pour qu'il y ait des menus végétariens dans les cantines tous les jours, battons-nous pour qu'il y ait un maximum de produits locaux, en renforçant les filières locales. Ce texte a une dimension idéologique et je souscris aux propos du président sur la liberté des collectivités. Le choix qui est actuellement offert aux enfants me paraît tout à fait acceptable.
J'adhère aux propos de la rapporteure et je souhaiterais revenir sur les craintes qu'ont exprimées certains collègues au sujet de l'élevage. S'il y a deux menus végétariens par semaine, il ne restera que deux repas au cours desquels on proposera de la viande aux enfants. Ce peut être une bonne occasion de réaliser la transition écologique dont nous avons besoin et de passer d'un élevage intensif à un élevage extensif : la viande sera de meilleure qualité et ce sera une bonne chose pour l'environnement.
Une seule ville en France a une vraie expérience en matière de plats végétariens : c'est Strasbourg. Depuis vingt ans, un menu végétarien est proposé chaque jour aux enfants. Longtemps, ces menus n'ont représenté que 3 % des repas distribués. Dans le cadre du plan Climat, voté il y a six ans, on a baissé le prix du repas végétarien, afin de le rendre plus attractif. On n'a pas dépassé les 5 %, malgré toute la publicité qui a été faite. Strasbourg est aussi la seule ville en France qui propose un repas confessionnel. Je ...
Je souhaite vous faire part de deux expériences personnelles. D'abord, j'ai une petite-fille qui, à l'âge de 8 ans, a décidé d'être végétarienne et qui, durant sa scolarité au collège, n'a jamais pu avoir un repas équilibré, parce qu'on ne lui a pas proposé de menu végétarien. J'étais assez remonté, d'autant plus que c'était le collège où j'ai été principal pendant vingt et un ans. Je suis favorable à ce qu'il y ait une option végétarienne quotidienne dans les cantines scolaires : cela me paraît incontournable. J'ai également été directeur de centre de vacances. Quand j'entends dire qu'il faut deux repas végétariens par semaine pour équilibrer l'alimentati...
...résident, j'ai écouté avec intérêt votre raisonnement, mais je ne comprends pas en quoi le fait de passer de un à deux repas végétariens par semaine changerait quelque chose du point de vue de la liberté des collectivités. Aujourd'hui, vous trouvez qu'imposer deux repas, c'est aller contre leur liberté. Mais lorsque vous avez voté la loi Egalim, vous n'avez pas vu d'inconvénient à leur imposer un menu végétarien par semaine. Il est vrai que c'était une autre époque, puisque vous décidiez aussi, alors, de fermer des réacteurs nucléaires… La vraie question, c'est celle des importations. Il faut réguler les importations de produits qui ne respectent pas les mêmes normes que nous et faire preuve d'un peu d'audace pour relancer la filière française.
Je partage votre préoccupation, mais ce n'est pas l'objet du texte que nous examinons. La sensibilisation des chefs aux menus végétariens ou végétaliens est très insuffisante. Le sujet fera d'ailleurs l'objet d'une mission d'information. Toutefois, je ne suis pas sûre qu'un objectif de réduction chiffré soit souhaitable, d'autant que sa mise en œuvre pourrait s'avérer délicate. Mon avis est donc défavorable sur les deux amendements.
...État au titre du service public de l'éducation à la mise en place de formations initiales et continues à destination des acteurs de la restauration collective. Pour réussir la transition écologique, il est indispensable de former ceux qui sont chargés de produire, de conseiller et de commander la nourriture que l'on trouve dans nos assiettes et dans celles de nos enfants. Le fait de proposer des menus équilibrés et vertueux, de limiter l'emploi de polluants plastiques et d'éviter le gaspillage alimentaire n'est pas encore une évidence pour tous et requiert certains savoir-faire. Le changement des habitudes alimentaires des Français est un chantier ambitieux qui permettra de faire d'importantes économies tout en préservant notre planète. Le contenu de l'assiette relève de l'intime mais, en s'...
L'idée est intéressante. La loi Égalim a déjà instauré une obligation de formation sur les menus végétariens à destination des cuisiniers de la restauration collective qui peine à s'appliquer. Mon avis sera toutefois défavorable, comme pour les autres demandes de rapport.
D'après l'Observatoire national de la restauration collective bio et durable, 20 % des cantines sans menu végétarien proposent de la viande bio et locale, contre 38 % pour les cantines qui proposent un menu végétarien par semaine et 50 % pour celles qui en proposent un par jour. Autrement dit, plus il y a de menus végétariens, plus il y a de viande locale – voilà qui devrait rassurer les collègues inquiets pour les éleveurs locaux. L'amendement a pour objet de demander un rapport évaluant l'opportun...