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Interventions sur "majorité"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Or ce fut une majorité qui allait de la démocratie chrétienne jusqu'aux communistes, en passant par les socialistes, qui présida à cette œuvre ; cette majorité parlementaire donna aussi bien sa confiance à un socialiste comme Félix Gouin qu'à un démocrate-chrétien comme Georges Bidault.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...aucoup a été fait par le Président de la République et les gouvernements d'Édouard Philippe et de Jean Castex pour tenir le cap d'une France plus forte, plus juste et plus prospère. Mais ce bilan n'altère en rien notre conscience de l'ampleur des changements et transitions à venir comme de l'impatience du pays. C'est dans cet esprit de continuité que le groupe Horizons s'est engagé au sein de la majorité présidentielle, qui doit désormais devenir une association de projets et d'actions, pour continuer à réformer le pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Mais, en choisissant leurs députés, les Français ont aussi adressé à leurs responsables politiques un message rare dans l'histoire de la Ve République : aucun groupe n'est en mesure de gouverner seul. Le dialogue, la recherche du compromis et l'élargissement de la majorité seront les seules façons de conjurer l'immobilisme. Nous avons aujourd'hui la lourde responsabilité de répondre à l'appel des Français. Que nous dit cet appel ? Il nous dit d'abord : agissez, réformez, protégez, libérez ; appliquez, dans ses grandes lignes et sa philosophie, le projet que nous avons choisi lors de l'élection présidentielle. Mais, en même temps, il nous dit : travaillez ensemble...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...oser aux Français une plateforme d'action commune ne signifie pas gommer les différences ou abandonner les identités politiques ; cela signifie se mettre d'accord sur l'essentiel, sur les dispositions concrètes, factuelles, qui nous permettront de répondre à la fois aux défis les plus urgents et à ceux des générations à venir. Nous, parlementaires du groupe Horizons et apparentés, croyons que la majorité et d'autres forces peuvent s'accorder sur quelques axes d'action simples, de bon sens, proches des préoccupations de notre peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Nous le savons tous : il y va de notre indépendance nationale et de la pérennité de notre modèle social. Les Français attendent aussi de nous une France plus sûre, sur tout le territoire de la République. Nous trouverons une majorité pour mettre plus de forces de l'ordre sur le terrain et mener un effort de recrutement massif dans la justice. Nous devrons travailler à la simplification des procédures pour mieux punir les infractions du quotidien et les violences à l'égard des dépositaires de l'autorité publique. Nous devrons, dans toutes nos réformes, consolider les bases d'une écologie de gouvernement, fondée sur le progrès...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...mpte de la pénibilité, de la fixation d'une pension minimale ou de la sortie des régimes spéciaux, doivent faire l'objet de discussions larges ; à nouveau, il nous faudra trouver la voie de la concorde et du compromis sur ce sujet. Éducation, santé, ordre public, sérieux budgétaire, écologie, solidité de notre modèle social, risques liés à la vie hyperconnectée : ces piliers peuvent soutenir une majorité parlementaire d'action, pour faire des cinq années qui viennent un succès pour la France. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive ; nous pouvons nous retrouver sur bien d'autres sujets. Sur tous ces enjeux, nous devrons nous appuyer sur les élus locaux et leur faire confiance. Pour ma part, madame la Première ministre, je veux vous répéter que je soutiendrai votre action. À la suite des pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la Première ministre, vous n'avez pas, dans cet hémicycle, l'Assemblée que vous espériez. Votre formation politique et vos alliés ne forment plus qu'une majorité relative, très relative. Cette déroute d'un Président de la République privé de majorité absolue n'est pas un accident de parcours. Elle est d'abord l'expression du rejet massif de la méthode de gouvernement qui a prévalu sous le précédent quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Nous récusons l'arbitraire de ces fameuses lignes rouges. Nous avons une exigence : revoir de fond en comble notre système fiscal pour garantir une meilleure répartition des richesses et de la valeur, réduire les écarts de revenu, pénaliser la rente financière et améliorer significativement le niveau de vie de l'immense majorité de nos concitoyens. Il nous faut appliquer ce que préconisait l'abbé Pierre, qui soutenait que « le contraire de la misère, ce n'est pas la richesse. Le contraire de la misère, c'est le partage. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ite tous, à la modestie, mais aussi à l'audace. Madame la Première ministre, vous venez de tracer vos grands axes d'actions. Nous vous avons entendue et serons très attentifs à leur mise en œuvre et à ce qui est fondamental à nos yeux : la méthode. Vous l'avez compris, vous ne pouvez plus gouverner seuls, d'en haut, et décider uniformément, depuis Paris, des solutions pour le pays. L'absence de majorité absolue doit vous amener à faire des compromis – enfin, et tant mieux ! En vous donnant une majorité très relative, les Français vous ont dit : « Gouvernez autrement, écoutez-nous et partagez les responsabilités. » J'en appelle donc à un nouveau pacte démocratique, qui suppose de rompre radicalement avec toutes les pratiques en vigueur depuis longtemps et renforcées depuis cinq ans. Y êtes-vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Défiance enfin parce que jusqu'ici vous n'avez envoyé aucun signal de votre volonté concrète de saisir cette immense chance que nous ont offerte les Françaises et les Français, cette proportionnelle par effraction, cette absence de majorité absolue qui peut permettre enfin d'avancer, au-delà des postures de la majorité et de l'opposition. Mon grand-père, Raoul Bayou, député SFIO, place 571 dans cet hémicycle, disait déjà il y a soixante ans : « La majorité, c'est ferme-la ; l'opposition, c'est cause toujours. » Soixante ans après, rien n'a changé, et la situation s'est même aggravée sous le précédent quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Madame la Première ministre, la configuration de cette assemblée ne crée pas une crise, mais offre une chance. Aux membres de la majorité relative, je dis : n'ayez pas peur du débat, n'ayez pas peur des compromis ; assumez de descendre de votre piédestal ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Madame la Première ministre, j'avais fait un rêve, celui que vous entendiez le message des urnes, qui a forgé cette nouvelle assemblée. Oui, j'avais rêvé que vous compreniez le sens du vote du 19 juin, son caractère exceptionnel, pourquoi le peuple français, deux mois après le second tour de l'élection présidentielle, vous a refusé la majorité. Oui, j'imaginais, sans doute naïvement, que ce désaveu populaire sans précédent vous aurait conduit à entendre la souffrance des Français étranglés par l'inflation ! Vous auriez pu, par exemple, nous proposer une vraie baisse du prix des carburants, la TVA à taux zéro sur les produits de première nécessité, l'indexation durable des pensions de retraite sur l'inflation, une baisse des charges sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...rtir du moment où le président Macron et vous-même avez refusé d'entendre l'avertissement populaire des urnes et, dès lors, d'infléchir votre projet afin que les députés issus de bords différents puissent se rassembler autour de quelques mesures fortes – notamment en faveur du pouvoir d'achat des Français –, dans un élan de salut public – nous y étions prêts –, vous saviez que vous n'aviez pas de majorité. Vous aviez pourtant l'occasion historique d'écouter, d'entendre et de proposer un nouveau cap, réconciliant les Français à travers nous. En vous arc-boutant sur le projet mort-né d'Emmanuel Macron, vous commettez une très grave faute. Vous préférez la facilité politicienne en voulant rejeter la responsabilité du blocage du pays sur les oppositions, alors qu'il ne tient qu'à l'aveuglement et à l...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Sur la majorité des bancs, j'ai tout de même décelé quelques points de convergence sur les préoccupations des Français : la protection du pouvoir d'achat ; l'inquiétude pour notre planète ; la volonté d'améliorer la présence des services publics, notamment dans nos quartiers et dans le monde rural ; l'inquiétude aussi – quoiqu'elle ne soit pas partagée de la même manière sur tous les bancs – sur la situation de ...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Vous l'avez dit, madame la présidente Bergé, nous ne vendons pas un programme tout ficelé et un chemin jonché de roses. Avec la majorité, avec les groupes qui la composent, nous voulons prendre le temps de débattre pour construire des textes dont la durée de vie dépassera celle de la législature.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Notre responsabilité collective est de démontrer que l'on peut construire des majorités de projet et conduire une action publique efficace. Vous l'avez souligné, monsieur le président Marcangeli, nous dialoguerons et avancerons en gardant une ligne claire, celle de nos valeurs, sans que personne n'ait besoin de renoncer à ce qu'il est. Composer, ce n'est pas se renier.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Le président Vallaud a présenté, tout en nuances, un plaidoyer pour une politique alternative. Manifestement, ce n'est pas celle que la majorité des Français a choisie.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Je ne sais pas si c'est pour ce motif que vous proposez à vos collègues de nous censurer. Je ne sais pas s'il s'agit de faire croire qu'il existerait une majorité alternative cohérente ; si c'était le cas, j'espère que vous auriez le courage de le formuler. Je crois que nous pouvons, projet par projet, construire des majorités d'action. J'y crois profondément car nous savons que notre pays ne peut s'enfermer dans le surplace. Je le répète : la confiance, je suis certaine que nous la construirons.