Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "majorité"

261 interventions trouvées.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Une majorité relative n'est pas, et ne sera pas, le synonyme d'une action relative.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Rappelons-nous que c'est le gouvernement Rocard – qui n'avait pourtant qu'une majorité relative sur ces bancs – qui a créé le revenu minimum d'insertion (RMI), la contribution sociale généralisée (CSG) et a lancé le processus de paix en Nouvelle-Calédonie. Nous avons encore des droits à conquérir, des progrès à réaliser, des protections à bâtir. Si d'autres y sont parvenus, nous y parviendrons.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Ces dernières semaines, le Président de la République – garant de nos institutions – et moi-même, nous avons consulté et écouté. Nous avons proposé plusieurs manières de faire, dans l'urgence comme pour les années à venir. Le résultat de nos échanges est clair : une nouvelle page de notre histoire politique et parlementaire commence, celle des majorités de projet. Avec mon gouvernement, j'en serai l'infatigable bâtisseuse. Je sais combien nous sommes attendus et je ne suis pas femme à me dérober, ni devant les défis ni devant les débats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...on gratuits restera un point de blocage. Pour le reste, tout ce qui sera bon à prendre sera pris, car c'est mieux que si c'était pire. Nous ferons donc avec la solution qui a été trouvée en fixant un point d'équilibre au 31 janvier. J'insiste néanmoins sur le rapport que nous allons demander au Gouvernement. Il est arrivé parfois, extrêmement rarement, durant la législature précédente, que votre majorité accepte que des rapports soient demandés au Gouvernement. Celui que j'ai obtenu portait sur les femmes en détention : on l'attend toujours depuis deux ans et demi ou trois ans. Il ne s'agit donc pas de voter une telle mesure sans jamais recevoir le rapport demandé ! Le Gouvernement pourra, bien sûr, y mettre ce qu'il voudra et nous ne serons pas obligés de le croire, mais il faut que ce rapport s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJordan Guitton :

L'article 2 ouvre la voie aux restrictions sanitaires que pourrait justifier un prochain rebond de covid-19. Depuis plus de deux ans, les Français subissent des restrictions qui portent atteinte à leurs libertés au quotidien. La dangerosité du virus est atténuée et la grande majorité des Français est vaccinée. Le maintien d'un cadre législatif coercitif n'est en aucun cas légitime. L'amendement vise à supprimer la possibilité de recourir, pour un temps encore long, à des instruments politiques liberticides.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

La très grande majorité des gens se sont pliés au parcours vaccinal ; ils ont reçu leur dose de rappel après des délais qui ont fortement varié. Ceux qui ont respecté le schéma vaccinal – parfois de mauvaise grâce mais ils l'ont fait – devront désormais payer les tests nécessaires pour revenir sur le territoire national. C'est injuste. Cela l'est tout autant pour ceux qui n'ont pas suivi le schéma puisque les tests sont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Il s'agit d'encadrer l'action du Premier ministre en instituant une consultation préalable de l'Assemblée nationale qui pourrait prendre la forme d'une déclaration du Gouvernement suivie d'un débat. Cela permettrait à la majorité et aux oppositions de s'exprimer sur l'opportunité de recourir aux dispositifs envisagés. Afin de restaurer la confiance, il est nécessaire que la représentation nationale débatte des restrictions de libertés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

L'amendement est intéressant. Je tiens à souligner les contradictions de la majorité et du Gouvernement. Vous insistez sur l'importance du suivi des données en cas de résurgences du virus. Mais vous avez oublié le triptyque de la gestion de l'épidémie : tester, tracer, isoler. Certes, il est fondamental de tracer, mais si nous ne nous donnons pas les moyens de tester suffisamment, et de faciliter l'accès aux tests, les données ne correspondront pas à la réalité. Vous devriez don...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

...e d'éléments concomitants à sa prise de décision, il doit les justifier a posteriori et surtout exposer leurs conséquences afin que nous puissions juger de la pertinence des différents dispositifs mis en place depuis deux ans. Nous n'apprenons pas toujours de nos erreurs car vous refusez systématiquement une étude de ces dispositifs. Je ne comprendrais pas un vote négatif de la part de la majorité et des oppositions sur notre proposition puisque, tant en commission, que lors de la suspension de la réunion, nous avons insisté sur la nécessité et l'importance d'obtenir des rapports précis sur les dispositifs mis en place et sur leur efficacité. Madame la rapporteure, je vous remercie de bien vouloir faire en sorte que la coconstruction souhaitée par la majorité, à laquelle nous avons souscr...

Élisabeth Borne, Première ministre :

…à vous faire part des feuilles de route du Gouvernement et des différentes voies que nous pourrions emprunter. Je m'engage à ne jamais rompre le fil du dialogue avec les groupes parlementaires, avec les forces vives, avec les Françaises et les Français. Je m'engage à bâtir des compromis ambitieux sans compromission sur les valeurs, à bâtir des solutions concrètes, des majorités de projets et d'idées. Les Français ont sonné l'heure de la responsabilité. Soyons au rendez-vous. Nous avons toutes et tous à y prendre notre part. Nous avons tout pour réussir. Bâtir ensemble, nous y parviendrons !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...esse, ce n'est pas d'être les premières, mais de nous inscrire dans le temps long. Madame la Première ministre, vous venez de nous exposer la feuille de route que vous fixez au Gouvernement. Il me revient, en tant que présidente du principal groupe de l'Assemblée, de préciser nos intentions et l'état d'esprit qui nous anime alors que nos concitoyens s'interrogent légitimement sur notre capacité, majorité comme oppositions, à adapter les pratiques parlementaires à la nouvelle donne politique qu'ils ont choisie. Nous sommes collectivement dépositaires d'un héritage, la Constitution de la Ve République ; moi-même comme l'ensemble des députés de mon groupe y restons fidèles. Fidèles à celui qui l'a inspirée : le général de Gaulle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

…mais cette Ve République qui nous fait, qui nous tient et que, dans cette majorité présidentielle, nous voulons faire vivre. Face aux temps présents, nous devrons de nouveau en faire évoluer l'usage, car les attentes de nos concitoyens sont fortes, notamment s'agissant de leur association aux processus de décision. Mais faire évoluer, ce n'est pas déconstruire ; améliorer, ce n'est pas trahir les intentions des constituants de 1958. Le débat d'aujourd'hui nous offre l'occasion ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Il y a ceux qui veulent abattre la Ve République et ceux qui veulent la faire vivre pleinement ; nous sommes de ceux-ci. Nos institutions constituent le socle de notre action. Elles sont, bien au-delà des bancs de la majorité présidentielle, notre bien commun. Les 10 et 24 avril, puis les 12 et 19 juin, les Français ont fait leur choix : celui d'un président fort, largement réélu

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Il faudra rééquilibrer l'initiative législative entre propositions et projets de loi, au bénéfice du Parlement ; notre groupe y veillera. À tout cela, nous sommes prêts, je suis prête. Le choix des Français commande ensuite que nous rassemblions autour d'un grand dessein capable de fédérer, au-delà de la majorité présidentielle, tous ceux qui, ayant fait d'autres choix ou s'étant abstenus, se reconnaissent dans la République – non pas une République inerte qui, à force d'immobilisme, finit par se recroqueviller, mais une République d'action qui retrouve sa capacité à changer la vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...ndition évidente et nécessaire de l'émancipation. À chaque fois, madame la Première ministre, que le Gouvernement sollicitera l'Assemblée pour mettre en œuvre des politiques publiques répondant à ces objectifs, vous pourrez compter sur le soutien plein et entier des députés de notre groupe. Ces réformes à venir, ces lois à rédiger et à amender, cette action de l'État à évaluer, les groupes de la majorité devront les aborder en tenant compte de la nouvelle donne politique de l'assemblée issue des urnes le 19 juin dernier. Elles devront adopter de nouvelles pratiques et se donner un nouvel objectif, celui de concourir à une forme de renaissance démocratique. Après tout, nous ouvrir aux autres, intégrer leurs points de vue quels qu'ils soient – dès lors qu'ils se situent dans l'arc républicain –, pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...stitutionnel : nous sommes passés d'un régime très présidentiel à un régime plus parlementaire. Le retour du politique saute au visage d'Emmanuel Macron – c'est un grand moment politique ! Le peuple malicieux a répondu à son appel de venir le chercher, et avec les armes que lui offre la démocratie, l'a remis à sa place. Qu'a dit le peuple ? « Vous êtes le Président ; nous vous donnons certes une majorité, mais une majorité relative : nous voulons vous obliger à ne pas gouverner seul, nous voulons vous obliger à entendre les oppositions, à prendre en considération des préoccupations qui vous auraient échappé, à diriger autrement, sans brutalité, ni provocation. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Les Français ont décidé, en élisant leurs députés à l'Assemblée nationale, de priver le Président de la République de majorité absolue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Désormais, nos importations représentent la majorité de notre empreinte carbone. Nous tuons à la fois nos emplois et notre planète. Pour réunir les conditions d'une réindustrialisation décarbonée, il faut moins de normes et de paperasse, et une vraie politique de filière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) est le premier soutien de la majorité. Nous en partageons les valeurs : le respect de chacun et le souhait d'une société plus solidaire ; le goût de la liberté dans une France apaisée, réunie autour du pacte républicain, avec un Parlement fort et un État de droit respecté ; le souci de voir nos territoires protégés, intégrés à la République par une décentralisation efficace,…