77 interventions trouvées.
Oui, nous exprimons avec force et détermination notre soutien et notre solidarité envers l'État d'Israël et le peuple israélien, attaqués par la barbarie islamiste. Oui, nous soutenons Israël dans ses efforts pour se défendre et pour défendre son peuple contre le Hamas et ses atrocités, dans le respect du droit international et, en premier lieu, du droit humanitaire international. En tant qu'alliés et amis d'Israël, nous réaffirmons notre attachement à Israël et à son droit à exister dans la sécurit...
Venons-en à la situation en France et à ce qu'il est convenu d'appeler, pour reprendre un terme journalistique, « l'importation du conflit ». En réalité, le terrorisme islamiste qui vient de frapper si tragiquement à Israël est le même que celui qui menace nos démocraties, nos valeurs, nos vies, et qui, chez nous aussi, massacre et tue.
... un professeur, un hussard noir de la République, qui a succombé sous les coups de couteau d'un fanatique islamiste. La peur et l'inquiétude sont grandes chez beaucoup de nos compatriotes. Et il est une réalité que nous ne devons pas esquiver : celle de la très forte augmentation des actes antisémites commis dans notre pays depuis le 7 octobre et l'attaque terroriste perpétrée par le Hamas contre Israël.
…inquiète, fait peur et fait honte. Elle inquiète et effraie nos compatriotes de confession juive, bien sûr, qui sont l'objet d'une forme de renvoi systématique à la situation au Proche-Orient. Cette assignation systématique des Juifs de France à Israël – l'idée selon laquelle les Juifs seraient collectivement responsables des actions de l'État d'Israël – est clairement une des formes contemporaines de l'antisémitisme ,…
Quelle honte ! Encore sous le choc de scènes de violence jamais vues depuis la Shoah, ses plaies toujours béantes, ses otages toujours détenus, Israël se voit, une fois encore, accusé de toutes les turpitudes. Au Moyen-Orient, par ceux qui ont toujours voulu jeter les Juifs à la mer ; dans cette assemblée, par certains collègues, amis, camarades du Hamas et de leurs affidés, comme ils se dépeignent eux-mêmes.
Pourquoi se donner la peine de vérifier l'origine d'un tir de roquette puisqu'à leurs yeux, Israël est forcément coupable ? Ils détestent Israël. Grattez un peu et vous retrouverez la rhétorique antisémite de toujours. Eh oui ! Ces messieurs-dames sont persuadés que leur électorat, celui des banlieues, est sensible à un antisionisme qui flirte avec l'antisémitisme.
Alors, allons-y, lâchons les chiens ! Approuvons les pires rassemblements, leurs cortèges d'ignominies, leurs mises en cause d'Israël, ainsi que de la France. Qu'importe, cette gauche pogrom déteste presque autant l'un que l'autre.
Des chiffres sont avancés par le Hamas ? Ils sont pris pour argent comptant : on ne va quand même pas douter des affirmations d'un mouvement qui nie depuis toujours l'existence d'Israël ! Au mieux, les membres de cette gauche renvoient dos à dos un État démocratique – le seul de toute la région – et une organisation qui égorge des enfants,…
…comme le désire cette gauche donneuse de leçons qui, ici même, voulait nous faire voter une résolution présentant Israël comme un régime d'apartheid.
Pour moi, les choses sont claires : nous ne devons avoir qu'une ligne de conduite, le soutien total et inconditionnel à Israël, qui joue une fois de plus sa survie…
…ce sont les budgets de la police, de la gendarmerie, de la justice et de la défense nationale, que vous ne votez pas ; demain, ce sera une loi sur l'immigration que vous ne voterez pas non plus. Nous devons apporter notre soutien au Gouvernement et au Président de la République ; vous le refusez. Le Président de la République a annoncé qu'il se rendrait demain en Israël. Pour soutenir son initiative et atteindre les objectifs qu'il a fixés, il nous appartient d'exprimer clairement notre volonté commune, ainsi que l'a fait Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères au nom du Gouvernement – je ne reviens pas sur ses propositions.
En 1947, Primo Levi publiait Si c'est un homme, quelques mois après son retour d'Auschwitz, quelques mois avant la création de l'État d'Israël – un État créé pour que les Juifs du monde entier puissent enfin vivre en sécurité après avoir subi la Shoah, durant laquelle 6 millions d'êtres humains furent exterminés parce que Juifs. Primo Levi revint des camps en vie et témoigna. Dans Si c'est un homme, il nous exhortait en écrivant : « N'oubliez pas que cela fut, non, ne l'oubliez pas ». Je reviens d'Israël avec plusieurs députés d...
Nous n'oublierons jamais aucune des 1 400 victimes, notamment les 30 Français. Chers collègues, nous n'oublierons rien de ce que nous avons vu et entendu ; encore moins l'odeur âcre de la mort qui régnait partout où les terroristes du Hamas avaient semé la désolation dans leur folie meurtrière d'une cruauté impensable. Non, nous n'oublierons rien ! Nous n'oublions pas non plus qu'Israël et les Israéliens sont les premières victimes de ce drame : ce qui s'est passé le 7 octobre en Israël est un immense pogrom comme nous pensions ne jamais en revivre. Nous n'oublions pas qu'Israël utilise les armes pour protéger les civils israéliens alors que le Hamas utilise les civils palestiniens pour protéger ses armes. Cela fait une grande différence !
Nous n'oublions pas qu'il s'agit d'une nouvelle offensive perpétrée par les intégristes fondamentalistes islamistes contre les principes et les valeurs de nos démocraties. Israël n'est pas seul visé, c'est la démocratie en son cœur qui l'est – nous le voyons en France, hélas ! Nous n'oublions pas que la paix doit être l'objectif inlassablement poursuivi, car les Palestiniens et les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité dans deux États voisins et pacifiés, mais nous n'oublions pas non plus que cette paix ne sera possible que lorsque le Moyen-Orient aura été expurgé...
Le courage, disait Jaurès, c'est de chercher la vérité et de la dire. C'est ce courage que nous sommes allés puiser en Israël lors de ces rencontres tragiques et fraternelles, d'une immense et terrible humanité, pour venir vous dire ce qui fut perpétré le 7 octobre 2023 de l'autre côté de cette Méditerranée qui nous rassemble, et vous déclarer à notre tour, chers collègues de la représentation nationale : « N'oubliez pas que cela fut, non, ne l'oubliez pas » !