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Lorsque le covid est arrivé en France, vous avez imposé une gestion de la crise par un dirigeant omniscient, sans les institutions, dans le secret d'un Conseil de défense. Vous avez publié des décrets d'exception, déclaré des états d'urgence sanitaire sans la démocratie ; nous avons concédé en renonçant, au nom de la préservation de notre santé, à des espaces de liberté démocratique et citoyenne. Lorsque la réforme des retraites est arrivée, vous avez tenté de nous convaincre qu'un homme, toujours seul, savait ce qui était bon pour le peuple – mieux que tous les syndicats unis et représentatifs de ce pays, mieux que le peuple lui-même. Vous avez dit que le Prés...
Quand le texte est ensuite allé au Sénat, que les sénateurs et sénatrices se sont inquiétés de ses conséquences, vous avez utilisé le 44.3, le vote bloqué : le Président n'avait pas la patience pour les discussions et les palabres que la démocratie impose.
Il est donc là, le fanfaron de l'Elysée, régnant sur une république et une démocratie abîmées, déformées, amputées de leurs contre-pouvoirs !
Le peuple français aujourd'hui ne rit pas du tout, mais cela ne saurait durer. Nous sommes là, en défense de cette démocratie.
Ce qui nous choque, nous, c'est la mise en cause du président de la commission des finances, Éric Coquerel, c'est le coup de force contre la démocratie.
Nous n'acceptons ni cette loi injuste et injustifiable ni le déni de démocratie qui l'escorte. Dès que possible, elle devra être abrogée.
Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, cher Charles, chers collègues, c'est avec émotion que je prends la parole après cette terrible nouvelle. Cela fait désormais six ans que je siège dans cette assemblée et six ans que je suis ce qu'on appelle un député de l'opposition. En démocratie, appartenir à l'opposition, c'est l'école de l'humilité ; c'est accepter de gagner parfois, de perdre très souvent ; c'est accepter que le fait démocratique est motivé par la création d'une majorité. Je crois, monsieur le ministre, que vous avez gardé les mauvaises habitudes de l'époque où votre camp détenait la majorité absolue. Le temps où vous pouviez vous affranchir de la culture du compromi...
... irrecevable l'amendement de rétablissement de l'article 1er , ce qui a vidé le texte de sa substance. C'est la première fois dans l'histoire de la V
qui nous fait encore croire que la démocratie est vivante et que le partage des pouvoirs subsiste dans notre pays. Il ne reste plus rien de notre texte, mis à part les amendements que la minorité présidentielle s'est gardés. Nous ne nous ridiculiserons pas à poursuivre le débat, d'autant que les organisations syndicales, que vous n'avez pas entendues, nous ont expliqué qu'il ne servait à rien de nous organiser dans le cadre d'une conférence...