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Interventions sur "démocratie"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Lorsque le covid est arrivé en France, vous avez imposé une gestion de la crise par un dirigeant omniscient, sans les institutions, dans le secret d'un Conseil de défense. Vous avez publié des décrets d'exception, déclaré des états d'urgence sanitaire sans la démocratie ; nous avons concédé en renonçant, au nom de la préservation de notre santé, à des espaces de liberté démocratique et citoyenne. Lorsque la réforme des retraites est arrivée, vous avez tenté de nous convaincre qu'un homme, toujours seul, savait ce qui était bon pour le peuple – mieux que tous les syndicats unis et représentatifs de ce pays, mieux que le peuple lui-même. Vous avez dit que le Prés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Quand le texte est ensuite allé au Sénat, que les sénateurs et sénatrices se sont inquiétés de ses conséquences, vous avez utilisé le 44.3, le vote bloqué : le Président n'avait pas la patience pour les discussions et les palabres que la démocratie impose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Il est donc là, le fanfaron de l'Elysée, régnant sur une république et une démocratie abîmées, déformées, amputées de leurs contre-pouvoirs !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Le peuple français aujourd'hui ne rit pas du tout, mais cela ne saurait durer. Nous sommes là, en défense de cette démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce qui nous choque, nous, c'est la mise en cause du président de la commission des finances, Éric Coquerel, c'est le coup de force contre la démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Nous n'acceptons ni cette loi injuste et injustifiable ni le déni de démocratie qui l'escorte. Dès que possible, elle devra être abrogée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, cher Charles, chers collègues, c'est avec émotion que je prends la parole après cette terrible nouvelle. Cela fait désormais six ans que je siège dans cette assemblée et six ans que je suis ce qu'on appelle un député de l'opposition. En démocratie, appartenir à l'opposition, c'est l'école de l'humilité ; c'est accepter de gagner parfois, de perdre très souvent ; c'est accepter que le fait démocratique est motivé par la création d'une majorité. Je crois, monsieur le ministre, que vous avez gardé les mauvaises habitudes de l'époque où votre camp détenait la majorité absolue. Le temps où vous pouviez vous affranchir de la culture du compromi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

... irrecevable l'amendement de rétablissement de l'article 1er , ce qui a vidé le texte de sa substance. C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République que cela se produit. Enfin, en balayant nos derniers amendements pour nous empêcher d'en débattre. Créer de tels précédents n'est pas anodin. En écornant ainsi les droits des oppositions, vous abîmez profondément la démocratie. In fine, la réforme des retraites n'aura jamais été approuvée par le Parlement. Vous direz, et personne ne le niera, que la commission a voté le rejet de l'article 1er de cette proposition de loi. Mais un vote en commission n'est pas définitif ; c'est aujourd'hui, en séance publique, que nous aurions dû nous prononcer une bonne fois pour toutes. En empêchant cela, vous changez les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

qui nous fait encore croire que la démocratie est vivante et que le partage des pouvoirs subsiste dans notre pays. Il ne reste plus rien de notre texte, mis à part les amendements que la minorité présidentielle s'est gardés. Nous ne nous ridiculiserons pas à poursuivre le débat, d'autant que les organisations syndicales, que vous n'avez pas entendues, nous ont expliqué qu'il ne servait à rien de nous organiser dans le cadre d'une conférence...