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...urant met en péril le fonctionnement des hôpitaux, les soins apportés aux plus de 14 000 blessés et la vie de 120 nouveau-nés prématurés actuellement en couveuse. En Cisjordanie également, les civils palestiniens font l'objet d'une violence meurtrière. Quatre-vingt-dix personnes ont été assassinées par des colons et par des soldats israéliens depuis le 7 octobre. Nous condamnons sans réserve les crimes de guerre commis par le gouvernement israélien. Les civils doivent être protégés, point. Il n'y a pas de « mais » possible. Rien ne justifie de faire mourir des innocents, qu'ils soient israéliens ou palestiniens.
...a bande de Gaza, où plus de 2 millions de civils palestiniens sont pris au piège avec les otages israéliens, où l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes, où des bâtiments civils, comme ceux de l'ONU, sont détruits, ainsi que 20 000 logements, et où vingt-neuf membres des personnels de l'ONU figurent parmi les victimes. Le droit à la légitime défense du gouvernement d'Israël n'autorise pas les crimes de guerre. Face à ces morts, à ces images insoutenables qui arrivent en France, la haine passe les frontières et s'invite dans notre pays. Les prémices des pires affrontements sont déjà visibles sur notre sol national ; ne les laissons pas s'installer. Nul ne doit être stigmatisé, insulté ou menacé, qu'il soit juif, arabe ou musulman. Le racisme et l'antisémitisme n'ont pas leur place dans notre...
C'est pourquoi, plus que jamais, les voix de la paix doivent pouvoir s'exprimer. Les rassemblements pacifiques qui s'élèvent contre l'ensemble de ces crimes, qui dénoncent le terrorisme et appellent à la paix, au cessez-le-feu, à la fin du blocus criminel et à l'ouverture de négociations pour qu'enfin un État palestinien puisse voir le jour aux côtés d'un État israélien, ne peuvent être interdits. Chaque parole compte, chaque décision pèse. Nous avons donc, madame la Première ministre, besoin d'entendre votre gouvernement s'exprimer d'une voix fort...
Nous le devons à Samuel Paty et à Dominique Bernard car nous savons qu'en France comme en Israël, les Lumières ne s'éteignent jamais. Enfin, la condamnation des crimes terroristes du Hamas et l'urgence de la situation n'excluent pas de penser à la suite et de réunir dès que possible toutes les conditions d'une perspective politique pour une paix durable au Proche-Orient. Ces conditions, nous les connaissons tous : la garantie absolue de la sécurité de l'État d'Israël et la création d'un État palestinien. Depuis le début du conflit, le Président de la Républiq...
...rre du Proche-Orient, celle d'Israël, a une nouvelle fois été baignée par le sang de plusieurs centaines d'innocents – bébés, femmes, hommes et vieillard israéliens, et trente de nos compatriotes. Depuis plus d'un demi-siècle et les atrocités de la Shoah, le peuple juif n'avait pas connu un tel massacre. S'il appartiendra aux instances internationales compétentes de dire si ces atrocités sont des crimes contre l'humanité, il est certain que ces attaques sont un crime contre les hommes et contre la paix, et, pour cela, elles devaient être condamnées sans réserve par tous ceux qui sont attachés à la vie, à la justice et à la dignité. Les conséquences de cette attaque sont multiples. La première est la riposte d'Israël, qui est tout à fait légitime. Comme l'a rappelé l'ONU à de multiples reprises...
Nous n'oublions pas qu'ici, dans cet hémicycle, tandis que nous, députés qui chérissons la République, appelons à la concorde nationale et à l'unité de tous nos concitoyens, des entrepreneurs de la haine, des soumis au communautarisme se rendent complices de crimes d'une barbarie inouïe en refusant de qualifier le Hamas de mouvement terroriste, en allant même jusqu'à le qualifier de mouvement de résistance, et en essayant d'importer ce conflit sur la terre de France !