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Interventions sur "PLFSS"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPrisca Thevenot :

Car ce PLFSS finance notre système de solidarité et concrétise notre volonté de ne laisser personne de côté. Il promeut des mesures sociales auxquelles les députés du côté gauche de l'hémicycle devraient en principe être attachés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

Le déni démocratique qui préside au fonctionnement de notre assemblée depuis le début de la discussion du PLFSS est stupéfiant. Voilà ce qui nous revient aux oreilles dès que nous sommes sur le terrain. De nombreux députés ont la volonté de discuter le texte sur le fond, mais chacun de nous sait que le 49.3 est inévitable tant les positions de l'Assemblée nationale et du Sénat sont différentes, et tant il est probable que les premiers articles du PLFSS pour 2023 seront une nouvelle fois rejetés. Le group...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Dans un demi-sourire trahissant peut-être le fait que vous n'y croyiez pas vous-même, monsieur le ministre délégué, vous avez osé affirmer tout à l'heure que ce PLFSS était un texte de refondation de notre système de protection sociale, là où tous les acteurs voient un document sans souffle, sans ambition, déconnecté de l'urgence. Certains m'ont dit que l'on dirait un PLFSS de fin de mandat, et certainement pas de début.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Nous sommes d'autant plus contraints de le faire qu'il s'agit, hélas, de la seule prérogative parlementaire dont nous disposions à l'instant, dans le contexte si particulier dans lequel nous débutons l'examen de ce texte : après le 49.3 hier sur le budget 2023, le Gouvernement a d'emblée menacé, par la bouche d'Olivier Véran, de dégainer un nouveau 49.3 sur le PLFSS. « L'erreur est humaine, persévérer… » Vous connaissez la suite !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Et je me plais à espérer, peut-être dans un accès d'optimisme, qu'il saura alors trouver le chemin qu'il n'a pas su ou voulu emprunter pour le PLF. Car l'esprit de compromis que le Gouvernement brandit si fièrement depuis le début de la législature, et qu'il a encore brandi tout à l'heure, n'a été qu'une promesse sans lendemain. D'une certaine manière, ce PLFSS est une tragédie grecque qui se joue en trois actes. Acte Ier – on l'a déjà oublié : le Gouvernement a, d'emblée, fait planer sur nos débats l'épée de Damoclès d'une réforme des retraites qui aurait pu être introduite subrepticement, et possiblement adoptée au moyen du 49.3.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Par cette menace, le Gouvernement a dénaturé le PLFSS en le conflictualisant. Acte II de cette tragédie : l'examen en commission – nonobstant la qualité de nos débats, madame la présidente – n'a pas traduit la moindre volonté d'ouverture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...and les parlementaires ne sont même pas associés aux travaux. Le Gouvernement a, d'une certaine manière, institué des univers parallèles avec ce conseil national de la reconduction. Le troisième acte de la tragédie, nous le vivons en ce moment : c'est la menace du 49.3 Cette menace est le signe d'une impasse politique, qui entre en résonance avec les manques, les carences et les insuffisances du PLFSS. Voilà ce qui motive notre demande de rejet du texte : mieux nous remettre au travail pour pallier ces carences et ces insuffisances. Quelles sont-elles ? Votre PLFSS ne permet ni de répondre aux urgences ni d'engager – désolé, monsieur le ministre – les changements structurels nécessaires pour faire face aux besoins et aux crises du moment. La plus urgente, la première des crises, c'est l'inflat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

... que dans votre approche de la loi « grand âge et autonomie », il n'y avait ni totem ni tabou. Nous ne sommes pas des fétichistes de la loi mais il importe de rappeler que c'est le président Macron lui-même qui avait jugé absolument indispensable le vote d'un texte spécifique. Vous avez convoqué Freud, laissez-moi vous répondre avec Lacan : le réel, c'est quand on se cogne. Et la réalité de votre PLFSS, c'est que vous vous cognez violemment contre le mur qu'a dressé votre procrastination en matière de grand âge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Je donnerai un seul exemple. La Première ministre a annoncé ici même la création de 50 000 places dans les Ehpad – ce qui laissait supposer qu'il y en aurait 10 000 par an pour chacune des cinq années de la législature – mais ce PLFSS ne prévoit que 3 000 places pour répondre aux besoins des personnes âgées dans les établissements. Qu'en sera-t-il donc de la qualité de leur accompagnement ? Je pourrai aussi m'arrêter sur votre refus de toutes les pistes de financement pour la branche autonomie que nous avons formulées, notamment en nous appuyant sur le rapport Vachey. Nous avons déposé plusieurs amendements s'y rapportant, en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Après avoir bafoué la démocratie hier après-midi en appliquant le 49.3, nous voici encore ce matin dans l'expectative : allez-vous l'appliquer aussi pour le PLFSS ? Ce projet de loi s'inscrit dans la lignée du précédent ; ce budget est un mauvais tour de passe-passe

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Le Gouvernement est responsable de la situation actuelle de l'hôpital, en voie de s'effondrer, en manque aigu de personnel, avec des urgences en crise. Vous êtes responsables des déserts médicaux qui s'étendent partout en France. Et la réponse de ce PLFSS ? Un objectif de dépenses qui ne compense même pas la hausse des coûts à laquelle vont devoir faire face les hôpitaux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Après avoir détricoté les services de contrôle alors que tout le monde savait, vous tentez dans ce PLFSS de vous racheter une vertu avec des demi-mesures… Vous êtes pourtant responsables de la prise en charge des soins et de leur remboursement ! Et en réponse, comme un symbole, vous prévoyez ici de privatiser une partie du système en transférant 300 millions d'euros de remboursement aux complémentaires privées !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Je vais aussi vous rappeler que pendant que vous étiez frondeur, vous vous battiez sur un Ondam de 2 %… Rappelez-nous quel est celui prévu dans ce PLFSS ? Dès lors, le groupe Démocrate s'opposera fermement à cette motion car la sécurité sociale des Français doit se doter d'un budget pour l'année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Vous parlez, monsieur Delaporte, de « motion de prévention » alors que la seule prévention dont on veut débattre ici, c'est celle contenue dans le texte et qui vise à améliorer la santé des Français. Monsieur Guedj, vous vous offusquez de l'usage du 49.3 sur le PLF hier et sur son emploi éventuel sur ce PLFSS

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

..., la faire fructifier encore plus pour protéger les Français, comme nous l'avons fait durant ces deux dernières années de pandémie et de crise sanitaire. Vous avez pointé la question du financement de l'hôpital public, mais je vous rappelle que quand cette majorité est entrée dans cet hémicycle, portée par les Français, le budget de l'hôpital était de 80 milliards d'euros par an. Il sera avec ce PLFSS de plus de 100 milliards d'euros pour l'année qui vient. Chaque année, sous le quinquennat de François Hollande, vous vous battiez en tant que membre de la majorité pour un Ondam à 1,7 %… Aujourd'hui, cette majorité propose un Ondam plus de deux fois supérieur à ceux fixés alors. Voilà la réalité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

...te absolument essentiel qu'est le budget de l'État pendant un an. Le Gouvernement a refusé le débat et le vote. Vous employez le mot « débat » en permanence, vous vous en gargarisez et vous vous targuez de favoriser la discussion au sein de l'Assemblée nationale mais, en fait, ce que vous voulez, ce n'est pas que nous débattions, mais que nous obéissions ! Nous ne sommes pas prêts à obéir sur le PLFSS !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

…mais, sur le PLFSS, vous déposez une motion de rejet préalable visant à interrompre la discussion avant même son commencement. J'entends Sébastien Chenu qui se demande si vous avez travaillé sur le texte ; c'est effectivement une question qui se pose. Nous ne nous plaçons vraiment pas dans la même optique, c'est de plus en plus flagrant.