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...ue l'on appellera la diplomatie du 4 août. Les chefs d'État rencontrés en juillet dernier ont un point commun : ils achètent nos armes sans compter, et nous leur achetons leurs ressources. À ce petit jeu, le Qatar est très bien placé : c'est le troisième client de la France pour la période 2016-2020, avec 18 % des commandes d'armes françaises. Et la Qatar achète non seulement des armes, mais des événements sportifs et des clubs de sport afin de s'offrir une influence internationale. Nous nous interrogeons d'ailleurs : cet achat d'influence s'apparenterait-il à de la corruption ?
Plutôt que d'organiser cet événement dans un État qui pourrait créer une dynamique populaire pour inciter sa population à pratiquer le foot et plus largement le sport, comme l'a dit Éric Cantona, la Coupe du monde au Qatar n'aura aucun héritage durable car cette Coupe du monde n'est qu'une question d'argent.
Au-delà même de l'échec prévisible de l'héritage sportif dans une population d'à peine 2,5 millions d'habitants, cet événement n'aura respecté ni les normes internationales du travail les plus basiques, ni celles concernant l'environnement. La construction de stades climatisés au Qatar pour cette Coupe du monde aura entraîné la mort d'environ 6 500 travailleurs, sans compter les blessures et les mauvais traitements infligés aux dizaines de milliers de salariés quasi esclaves. Pourquoi organiser un tel événement dans ces ...
Cette agence mondiale indépendante serait chargée d'attribuer les grands événements sportifs internationaux aux États en fonction d'un cahier des charges strict en matière sociale et environnementale : respect des directives de l'OIT, respect des accords internationaux environnementaux, respect des engagements internationaux en matière de droits humains. Cela permettra de traiter les problèmes à la racine. En conclusion, puisque ce texte porte en lui la complicité de la France...
La situation est très claire et les masques sont tombés : j'ai été très heureux d'entendre que la République en marche défendait des éléments de langage qui sont ceux de cette grande démocratie qu'est le Qatar. Rappelons tout de même les faits : vous allez déshabiller nos forces de l'ordre pour envoyer 220 professionnels français – spécialisés dans la lutte contre le terrorisme et la gestion d'événements – surveiller un événement qui se déroulera à l'étranger. C'est évidemment inadmissible, d'autant plus que ce sera le droit local – si je puis dire – qui s'appliquera à nos forces armées stationnées sur place. Petite question : si un gendarme en poste au Qatar va boire une bière, que va-t-il se passer ?
Aujourd'hui, nous examinons un texte sur la sécurité de la Coupe du monde de football en 2022 au Qatar et tous les aspects politiques de cet événement sont évacués.
L'Assemblée possède une magnifique bibliothèque : n'hésitez pas à lire nos travaux de l'époque ! Nous sommes réunis ce matin, non pas pour déterminer le pays qui doit accueillir la Coupe du monde de football – d'autres sont chargés de répondre à cette question –, mais pour savoir si la France doit coopérer avec le Qatar dans le cadre d'un événement sportif qui – tout le monde ici l'a souligné – aura des conséquences inadmissibles sur le plan climatique et social.
Nos policiers – et nos policières ? On ne m'a toujours pas répondu sur ce point – ne doivent pas être complices de cet événement. Nous avons la responsabilité et le devoir de le refuser.