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Les amendements de Yannick Neuder pour ce dossier

43 interventions trouvées.

Essayez de comprendre ce que vous défendez, allez constater la réalité : en France, les étudiants en première année de médecine n'ont plus le droit de redoubler. Ils partent à l'étranger, au Portugal, en Espagne, en Roumanie, suivre des formations dispensées en français.

Vous n'avez donné aucun moyen aux universités pour les accueillir, ni aux hôpitaux pour créer des terrains de stage ,

et vous vous opposez à la création de terrains de stages chez les médecins libéraux et dans les cliniques.

Il vise à demander la remise d'un rapport annuel évaluant l'efficacité de la proposition de loi, afin de déterminer si elle a amélioré la santé et la prise en charge de nos concitoyens. Je ne souhaite pas relancer la discussion, mais le véritable problème – je regrette que M. Isaac-Sibille ait quitté l'hémicycle – est que nous – peu importe de...

Je vais défendre également l'amendement n° 268. C'est bien de légiférer, encore faut-il que les mesures adoptées puissent être évaluées et que l'on mesure leurs effets sur la santé de nos concitoyens. En l'espèce, il convient de se demander si les nouvelles dispositions ont pu être à l'origine d'erreurs médicales ou de pertes de chance. Par ai...

Par cet amendement, nous souhaitons souligner que la confiance ne se décrète pas, mais s'instaure. La question n'est pas d'être pour ou contre les infirmières en pratique avancée (IPA). À titre personnel, depuis longtemps, je travaille avec les IPA, j'en ai formé de nombreuses dans les services de cardiologie au sein desquels j'ai exercé. Elle...

Monsieur le ministre, j'ai bien entendu vos explications. Nous sommes tout à fait d'accord pour instaurer un travail collaboratif, se caractérisant par une coordination des professions médicales et paramédicales dans le cadre d'un protocole. C'est bien l'accès direct qui pose problème car le système de santé évoluerait vers une médecine à deux ...

…des infirmières puéricultrices diplômées d'État – IPDE. Elles sont indispensables à nos hôpitaux, à nos cliniques, aux structures mobiles d'urgence et de réanimation – Smur – embarquées, aux services de réanimation, que ce soit dans les blocs opératoires ou dans le cadre de la gestion de la douleur. Elles demandent une reconnaissance de leur s...

Pourquoi des amendements, dont l'irrecevabilité est quand même étonnante, ne peuvent-ils pas traiter de la question du statut des Iade et des Ibode ? J'invite l'ensemble des collègues de cet hémicycle à s'interroger. Nous discutons d'un texte relatif à l'accès aux soins et à la restauration de la confiance. Or, dans ces conditions, comment avoi...

Arrêtez d'opposer les infirmières spécialisées aux médecins, ce n'est pas le sujet ! Au nom de tous ces professionnels de santé que nous avons applaudis il y a quelques mois, je vous en supplie, sauvons leur statut.

Mon rappel au règlement qui s'appuie sur l'article 98, alinéa 5, de notre règlement, concerne l'irrecevabilité des amendements, que vient d'évoquer notre collègue socialiste. Certains amendements étaient recevables il y a encore une heure, puis ont brusquement cessé de l'être. Étant un nouveau député, je voudrais que l'on m'explique pourquoi u...

Je soutiendrai cet amendement de Mme Fiat visant à demander l'avis de la Haute Autorité de santé, même si je constate qu'il devient régulier de venir s'abriter derrière elle dès lors qu'une décision politique apparaît difficile à prendre dans le domaine de la santé. Rappelons en effet qu'il ne fait pas partie des prérogatives premières de la HA...

Il vise à éviter que le rôle du médecin traitant soit bafoué, ce dernier devant rester le coordonnateur des soins. Sans manquer de respect au travail des infirmiers en pratique avancée – j'insiste sur ce point –, cet amendement tend à assurer une bonne coordination dans l'accès aux spécialistes. Vous connaissez le sujet, madame la rapporteure :...

Madame la rapporteure, monsieur le ministre, j'ai bien écouté les réponses que vous avez apportées à Mme Ferrari, dont je soutiens les revendications en faveur des infirmières puéricultrices. J'ai toutefois un peu de mal à comprendre vos explications. Madame la rapporteure, vous avez expliqué que les infirmières puéricultrices n'ayant qu'un ba...

Vous l'avez bien compris, M. Bazin et moi-même sommes opposés à l'ouverture de l'accès direct aux IPA dans les CPTS, pour une bonne raison : celle-ci désorganiserait les soins plutôt qu'elle n'aiderait à les coordonner. Par ailleurs, songeons au nombre de CPTS qui fonctionnent bien dans le territoire et au nombre d'IPA en secteur libéral exerça...

Nous sommes en train de céder à notre habitude d'aller trop loin, de légiférer au sujet des relations interprofessionnelles, de nous immiscer dans les discussions entre médecins, infirmiers, paramédicaux, qui sont accoutumés à travailler ensemble. Si vous souhaitez cet accès direct aux soins, sécurisez-le, faites en sorte d'éviter le risque d'e...

À travers cet amendement de repli, nous cherchons à restaurer la confiance entre les professionnels libéraux dans le contexte d'un accès direct aux IPA. Je crois à cet égard que tout le monde serait favorable à une délégation de tâches, et serait ainsi rassuré. La délégation de tâches n'exclut pas le contrôle, comme le montre ce qui a été fait ...

J'aimerais que nous nous comprenions bien, madame la rapporteure, et pour cela que vous répondiez à ma question. Finalement, nous sommes en train de nous dire que peu importe que la CPTS compte un médecin ou seulement un infirmier en pratique avancée : les CPTS pourront poursuivre leur travail de coordination avec des IPA dans le cas, par exemp...

Mme Brulebois a expliqué que la spécialisation générale de deux ans était insuffisante pour les IPA tant le champ médical était vaste. Je rappelle que nous avons adopté ici même l'ajout d'une quatrième année au troisième cycle de médecine générale, portant à dix ans la durée des études. Je comprends votre désarroi : vous êtes en train de compre...

Pourquoi ne nous expliquez-vous pas pourquoi vous êtes défavorables à l'intéressante proposition de notre collègue ? Vous avez dit tout à l'heure être du côté des patients et non des médecins, madame la rapporteure. Mais vous n'êtes pas la seule ! Nous sommes tous du côté des patients. M. Valletoux nous a adressé un petit clin d'œil au sujet d...