Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier
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Notre pays vient d'échapper à une nouvelle dégradation de ses notes par les agences Fitch et Moody's, et contrairement à ce que vous avez dit, monsieur le ministre, nous nous en réjouissons. Cela étant, le Gouvernement n'échappe pas à une critique en règle de sa gestion. Après sept années déplorables pour les comptes publics, vous essayez de s...
…même si, pour 2024, vous ne tablez plus désormais sur le chiffre totalement utopique de 1,6 %. À 1 %, votre nouvelle prévision, moins extravagante, reste toutefois bien au-dessus du consensus des économistes. Trop optimiste et trop incertaine car vous annoncez des économies spectaculaires mais les développez si peu qu'elles semblent chimérique...
Vous agissez comme un seigneur féodal sans le sou qui, incapable de remettre en cause son train de vie, préfère faire les poches de ses petites gens. Comme on dit en Normandie, à force de traire une mamelle sèche, on n'obtient rien d'autre qu'un coup de sabot.
Les députés du groupe Les Républicains, après vous avoir laissé du temps pour s'engager dans une correction de trajectoire, vous alertent : ressaisissez-vous, car la cote d'alerte est atteinte !
La situation des finances publiques est plus critique que jamais. Ce constat accablant est rendu plus implacable encore par la dégradation de la note de la France par l'agence Fitch. En dépit de vos tentatives de minimisation, monsieur le ministre délégué, il s'agit d'un véritable coup de semonce, qui doit vous forcer à réagir enfin pour enraye...
Certes, le programme de stabilité prévoit enfin des efforts de maîtrise des comptes publics – une première ! Il prend une orientation très différente de celle qui prévalait il y a un an, mais chat échaudé craint l'eau froide : vous ne nous avez jamais habitués à tenir vos promesses jusqu'à présent.
D'ailleurs, alors même que le M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique nous promet d'accélérer un désendettement qu'il n'a jamais commencé, nous ne cessons de voir fleurir de nouvelles promesses de dépenses : un jour, les enseignants sont revalorisés ; un autre, on annonce 1 milliard d'euros pou...
Je parle de l'Espagne et du Portugal, à qui nous faisions encore la leçon il y a peu, mais qui seront moins endettés que nous dès l'an prochain. Avec le déficit le plus élevé d'Europe en 2024, nous serons plus que jamais les derniers de la classe de l'Union – et encore, votre prévision de croissance est clairement surestimée, tandis que votre p...