Les amendements de Sylvain Carrière pour ce dossier

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Casser le droit de grève du secteur aérien pour se plier aux exigences des grandes compagnies internationales : voilà le nouveau cadeau de la droite et de l'extrême droite aux pollueurs honorables que sont pour vous les compagnies aériennes !

Vous n'aimez pas les grévistes et pourtant un gréviste est avant tout un travailleur, un lanceur d'alerte sur des points de blocage à venir, notamment dans l'aérien qui doit urgemment entamer une transition écologique. Mais voilà que les contrôleurs aériens qui étaient déjà concernés par le service minimum devront maintenant prévenir quarante-h...

À quoi bon ? Quarante-huit heures serait-il le délai idéal pour prendre des contrôleurs aériens de Marseille et les envoyer combler la grève de leurs collègues parisiens ? Ce n'est pas sérieux.

Dans un état social, la question ne devrait pas être de contrer un droit fondamental qui est celui de grève, mais plutôt de faire en sorte que les employés se sentent tellement bien qu'ils n'aient pas besoin de faire grève et de perdre des jours de salaire.

Des revendications, il y en a : indexer les salaires sur l'inflation, récupérer les deux ans de vie volée avec votre réforme des retraites,…

…mais aussi amorcer enfin la bifurcation écologique de l'aérien, secteur qui passionne les personnels mais dont ils doivent assumer seuls la mauvaise réputation, car les investisseurs et l'État se fichent pas mal de cette bifurcation : pas de taxe sur le kérosène, des vols à vide, une croissance exponentielle, des vols en jet privé…

Vous aurez beau museler, vous ne ferez qu'accentuer la colère. Un préavis de grève massif est d'ailleurs déposé pour lundi prochain contre ce texte.

Alors aujourd'hui, pas besoin de 49.3, puisque lorsqu'il s'agit de casser le droit des travailleurs, vous pouvez compter sur le soutien inconditionnel du Rassemblement national.