Les amendements de Sophia Chikirou pour ce dossier
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Ces amendements nous permettent d'évoquer un sujet qui place la Nouvelle-Calédonie dans une situation particulièrement dramatique. Peut-être l'amendement n° 101 vous déplaît-il, mais il nous donne l'occasion d'approfondir une discussion qui concerne 270 000 de nos compatriotes. Ils vivent sous tension en grande partie parce que vous refusez d'e...
La Nouvelle-Calédonie est un territoire très particulier au sein de la République, un territoire pas comme les autres. En premier lieu, ce n'est pas un département ; ensuite, il est internationalement reconnu comme étant encore occupé. L'ONU le classe dans les « territoires à décoloniser ». Vous dites que le peuple calédonien doit être un et in...
devraient vous pousser à retirer le texte. Le Président de la République devrait appeler à la paix et le retirer !
Ce que nous faisons, c'est permettre à tous nos concitoyens qui s'intéressent à la Nouvelle-Calédonie de bien mesurer et comprendre nos arguments ;…
…c'est porter ici la parole de ceux qui ne l'ont pas ; c'est dialoguer et faire avancer la discussion, car il n'y a pas de meilleure façon de faire. Contrairement à hier, le rapporteur ne s'exprime plus, ce qui fait baisser la tension. Le fait qu'il ne tienne plus, comme hier, des propos provocateurs et incendiaires, permet à la discussion de ...
D'autre part, à propos du sens de l'histoire – et dès lors qu'on évoque la Nouvelle-Calédonie, on convoque l'histoire –, si nous faisons référence à la colonisation et aux peuples présents en Nouvelle-Calédonie – notamment au peuple kanak, qui est le peuple premier –, c'est parce que ce peuple est assez extraordinaire : il est capable d'une rés...
Je souhaite poursuivre le propos de ma collègue, et achever celui que je n'ai pu terminer tout à l'heure. Sur le sujet qui nous occupe, prendre le temps de discuter et de rappeler l'histoire, c'est participer à construire la suite. Je rappelais comment Louise Michel et les communards avaient été déportés en Nouvelle-Calédonie après l'insurrecti...
Tous ont eu affaire, d'une certaine façon, au même oppresseur. Oui, l'histoire de la Nouvelle-Calédonie est douloureuse et mérite une forme de démocratie où la parole prenne toute sa place, et où le temps de la discussion et de la compréhension des blessures doive être accordé.
…au processus et à ce que ce projet de loi constitutionnelle provoque en Nouvelle-Calédonie depuis quarante-huit heures. J'imagine que personne ici n'affirmera qu'il faut obliger le peuple calédonien à renoncer à son droit fondamental à l'autodétermination. Je vous rappelle que la résolution onusienne du 4 décembre 1987 « déclare que, pour pro...
Autrement dit, dans la situation actuelle, le principe d'un processus d'autodétermination libre n'est pas respecté. C'est pourquoi les tensions sont d'une telle ampleur en Nouvelle-Calédonie. Depuis quarante-huit heures, vous avez rallumé la mèche avec ce projet de loi constitutionnelle !
De repli, il vise à s'assurer que l'ouverture du corps électoral décidée dans le cadre des négociations sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie soit limitée aux prochaines élections, ce qui permettra de ramener un peu de sérénité. Ne faisons pas semblant de croire que tout est tranquille : il faudrait être complètement déconnecté pour ne pas voir...
Pour les subir ici, dans l'Hexagone, on connaît malheureusement vos pratiques : vous provoquez le chaos pour ensuite le réprimer et nous traiter de sauvages, de sauvageons, ou que sais-je encore. C'est ce que vous êtes en train de faire avec la Nouvelle-Calédonie. Nous ne sommes pas d'accord pour laisser cette discussion se poursuivre comme si...
…il faut admettre que ce n'était pas la bonne méthode, que le Gouvernement ne peut pas provoquer la violence, la colère et les réprimer.
Accordez aux citoyens calédoniens et à ceux qui ne sont pas d'accord avec le rapporteur, la considération qu'ils méritent.
Cet amendement rédactionnel a donc pour objectif de vous rappeler l'importance du choix des mots – comme d'ailleurs celle des chiffres. Mais puisque vous avez finalement répondu s'agissant de ces derniers, permettez-moi de rappeler l'enjeu du débat : il ne s'agit pas de décider, entre nous, s'il convient d'être indépendantiste ou non ; personne...
En revanche, je considère qu'il appartient au peuple de la Nouvelle-Calédonie de décider de son avenir. Et pour qu'il le fasse sereinement, il faut renouer le dialogue, puisqu'une grande partie de la population n'est pas d'accord avec votre projet de loi constitutionnelle. Elle exprime son désaccord ce soir encore, à Nouméa, et nous espérons qu...
C'est pourquoi le groupe La France insoumise et les bancs de la gauche défendent l'idée d'une reprise du dialogue. Renonçons au projet de loi constitutionnelle et laissons place au dialogue, pour déterminer qui doit décider de l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Et ce sont les parties prenantes qui sont le mieux placées pour cela. Il ne nous appartient pas d'en décider depuis l'hémicycle, ce soir. Ce serait une erreur fondamentale !
Il nous permet de poursuivre et d'approfondir ce débat très intéressant – et essentiel – et de comprendre pourquoi il convient d'y consacrer du temps. J'accorde beaucoup d'importance au fait que les Calédoniens nous regardent à la télévision et nous entendent débattre.
Ils se rendront ainsi compte qu'il existe d'autres manières de régler les problèmes et de poursuivre la discussion que d'y mettre fin de façon abrupte par des propos qui peuvent sembler intolérables, comme ceux de M. le rapporteur tout à l'heure. Monsieur le ministre, en défendant ce projet de loi, vous choisissez le coup de force ; en instrum...