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Pierrick Berteloot
Question N° 5411 au Ministère auprès du ministre de l’agriculture


Question soumise le 14 février 2023

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M. Pierrick Berteloot alerte M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la décision de la Commission européenne d'interdire l'utilisation de la substance active benfluraline. Les producteurs d'endives ont appris le 20 janvier 2023 que l'Union européenne n'allait pas renouveler cette molécule pourtant essentielle dans leur travail. L'endive, ne poussant pas avant l'été, a besoin d'espace et donc d'un sol dégagé de toutes mauvaises herbes. Jusqu'à présent, les producteurs utilisaient le benfluraline, car il n'y a toujours aucune alternative crédible disponible. Le désherbage thermique coûtant trop cher, au vu de l'augmentation du coût de l'énergie et le désherbage manuel demandant une ressource de main-d'œuvre qui n'existe pas et qui entraînerait une augmentation du prix de l'endive insupportable pour les consommateurs. Les producteurs d'endives se retrouvent donc dans une situation intenable à cause de cette décision. La France est le premier pays producteur mondial d'endives et l'arrêt du benfluraline est une catastrophe annoncée pour la filière. De plus, la Commission européenne fixant un délai de grâce aux États membres jusqu'en 2024, la France n'a toujours pas indiqué si elle comptait respecter ce délai ou bien faire du zèle et avancer cette date. Les producteurs d'endives n'ayant reçu aucune communication de la part de l'État quant à ce sujet vital, il lui demande si le Gouvernement envisage, comme la Belgique, de prendre une dérogation quant à l'arrêt du benfluraline et sauver ainsi cette filière qui n'a aucune autre alternative à ce produit.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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