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M. Arthur Delaporte attire l'attention de Mme la ministre de la culture sur le statut des correspondants de presse locaux (CPL). La Chambre nationale des correspondants de presse locale (CNCLP) a eu l'occasion d'exprimer des préoccupations légitimes concernant la situation précaire dans laquelle se trouvent ces professionnels du journalisme. Les chiffres alarmants fournis par la CNCLP dépeignent une réalité inacceptable : ces professionnels, pourtant essentiels au fonctionnement des médias locaux, sont rémunérés à un taux horaire dérisoire de 4,76 euros, alors qu'ils consacrent en moyenne entre 20 et 45 heures par semaine à leur travail, rédigeant en moyenne 24 articles par mois. Leur travail constitue un pilier essentiel de l'information locale. Cependant, malgré leur contribution significative, les CPL sont souvent relégués à un statut précaire et peu considéré. La loi datant de 1987, qui les classe comme travailleurs indépendants, est aujourd'hui obsolète et ne correspond plus à la réalité de leur situation. Pour y remédier, la CNCLP propose notamment de leur accorder la possibilité de signer eux-mêmes leurs articles, leur permettant ainsi de revendiquer le statut de pigistes. En conséquence, il lui demande donc si elle compte prendre toutes les mesures nécessaires à l'amélioration des conditions de travail et à une meilleure reconnaissance des CPL.
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