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Caroline Colombier
Question N° 14699 au Ministère des ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires


Question soumise le 30 janvier 2024

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Mme Caroline Colombier alerte M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur le développement anarchique de l'éolien en mer. Après avoir artificialisé massivement les campagnes françaises, l'éolien se développe désormais sur les façades maritimes du pays. En 2023, 80 éoliennes sont dressées à Saint-Nazaire, 62 à Saint-Brieuc. En 2024, ce sont presque 200 éoliennes qui s'élèveront sans trois parcs éoliens, dont un tiers dans un parc off-shore. Au-delà des considérations environnementales et des conséquences dramatiques sur la faune et la flore des côtes, la majeure partie de l'énergie obtenue par la production éolienne est exportée, notamment en Allemagne ou au Royaume-Uni : elle ne sert donc pas le système électrique français ni ne participe à la décarbonation de l'énergie française, qui est par ailleurs déjà supérieure à 90 % ces dernières années. Elle souhaite donc savoir si l'environnement marin français et sa biodiversité méritent d'être sacrifiés pour produire une énergie non destinée à la France. Elle souhaite également savoir si des zones d'interdiction seront définies pour protéger la biodiversité marine et limiter le développement de cette artificialisation off-shore.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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