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Martine Etienne
Question N° 8344 au Ministère des ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires (retirée)


Question soumise le 30 mai 2023

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Mme Martine Etienne interroge M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur le plan du Gouvernement pour anticiper le scénario à + 4°C d'ici 2100. Les rapports du GIEC qui se succèdent tirent la sonnette d'alarme et posent un constat irréfutable : l'activité humaine est responsable du réchauffement climatique. Le réel en est témoin si bien que l'été 2022 a été l'un des plus caniculaires en France avec une température moyenne inégalée. Cette situation expose l'humanité à une multiplication des évènements extrêmes comme les feux de forêt et les tempêtes. D'ailleurs, les conséquences du réchauffement climatique ne se heurtent pas aux frontières : la population mondiale est concernée puisque quasiment une personne sur deux vit dans un territoire hautement vulnérable au changement climatique. De même, il s'agit d'un phénomène dont les impacts sont généralisés : si on connaît certains effets de l'augmentation de la température moyenne, les scientifiques ne sont pas en mesure de prévoir tous les effets. Toutes les strates du vivant sont impactées : à ce jour, la moitié des espèces végétales et animales ont commencé à migrer vers les pôles à la recherche de fraîcheur. Face à cette situation, la politique écologique d'Emmanuel Macron depuis son élection en 2017 a été extrêmement insuffisante et a témoigné d'un déni qui s'est traduit par une condamnation pour inaction climatique. Pourtant, ce ne sont pas les alertes qui ont manqué mais, alors que le réchauffement climatique interroge la préservation de l'espèce humaine sur Terre, le Président Macron et le Gouvernement préfèrent les opérations de communication aux solutions concrètes. Ainsi, le Gouvernement souhaiterait mener une énième consultation publique et présenter un plan d'adaptation du pays au réchauffement climatique en prenant en compte un scénario à + 4°C d'ici l'année 2100. Le scénario à + 4°C est désormais loin de la limite fixée à 1,5°C de l'accord de Paris en 2015. La France est déjà à + 1,7°C compte tenu de sa position géographique. Concrètement, il ne nous reste plus que quelques années pour opérer une bifurcation à la hauteur, comme le soulignait l'une des conclusions du dernier rapport du GIEC : « Il existe une fenêtre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous. ». Les mesurettes, à l'image de la communication gouvernementale sur la responsabilité individuelle, ne suffisent pas. Selon Carbonne 4, un quart du chemin à parcourir pour limiter les effets du changement climatique relèvent de la somme des bonnes volontés, ce qui signifie que les trois quarts restants doivent relever d'une transformation systémique. Le groupe LFI-NUPES propose de s'attaquer aux véritables causes, c'est-à-dire au modèle économique productiviste devenu insoutenable pour la planète. Pour cela, le groupe porte une méthode : la planification écologique à tous les niveaux, avec la règle verte comme ligne directrice. Aussi, il faut engager une transformation des marchés financiers pour que la nouvelle donne environnementale soit au centre ; mettre en place un protectionnisme écologique et solidaire et s'attaquer aux plus gros pollueurs : les 10 % des Français les plus riches polluent 8 fois plus que les 10 % des Français les moins riches. Enfin, il faut bâtir une diplomatie climatique internationale en portant les principes de la règle verte et des propositions comme la création d'un tribunal international de justice climatique, comme le propose la Bolivie depuis 2009. Ainsi, elle l'interroge pour savoir de quelle manière le Gouvernement compte dépasser le modèle économique productiviste pour limiter les effets irréversibles du réchauffement climatique.

Retirée le 11 juin 2024 (fin de mandat)

1 commentaire :

Le 25/07/2023 à 22:05, Aristide a dit :

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Voici un classement des arbres les plus efficaces pour l'absorption de CO2 :

Paulownia tomentosa (arbre impérial)

Robinier faux-acacia

Catalpa bignonioides (catalpa)

Platane d'Orient (platane)

Frêne commun (frêne)

Charme commun (charme)

Érable sycomore (érable sycomore)

Tilleul (tilleul)

Orme (orme)

Châtaignier commun (châtaigner)

Ces arbres sont capables d'absorber de grandes quantités de CO2 de l'atmosphère grâce à leur grande taille, leur feuillage dense et leur croissance rapide. Ils jouent donc un rôle important dans la lutte contre le changement climatique.

Il est important de noter que la quantité de CO2 absorbée par un arbre peut varier en fonction de son emplacement, de son âge et de sa santé. De plus, certains arbres sont plus efficaces pour absorber le CO2 que d'autres. Par exemple, l'arbre impérial est capable d'absorber jusqu'à 10 fois plus de CO2 qu'un arbre commun.

Planter des arbres est donc un excellent moyen de lutter contre le changement climatique. En plus d'absorber le CO2, les arbres offrent de nombreux autres avantages, tels que la production d'oxygène, la réduction de la pollution de l'air et l'amélioration de la biodiversité.

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