Les amendements de Pieyre-Alexandre Anglade pour ce dossier
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Deux semaines après le débat sur l'Ukraine, nous sommes à nouveau réunis pour parler de l'Europe et des nombreux défis que nous avons à relever à l'échelle de l'Union. Dans ces conditions, je me désole que le rapporteur spécial de la commission des finances ait fait le choix de dénigrer la contribution française au budget européen.
En parlant de « l'envolée inquiétante de la contribution française » et des « conséquences haussières dramatiques sur le PSR-UE », monsieur Sabatou, vous avez fait le choix, à mots couverts, de remettre en cause la contribution de la France au budget européen. Si vous aviez été honnête, si vous aviez eu le courage de vos convictions, vous aurie...
Je ne connais pas de club auquel on puisse participer sans payer sa cotisation. Votre démarche dit clairement une chose : le Rassemblement national reste le parti du Frexit – même s'il n'a pas le courage de l'avouer. C'est irresponsable.
Remettre en cause l'Europe, c'est remettre en cause notre stabilité et la protection des Français. Je crois, pour ma part, que nous pouvons être fiers de la contribution française et de notre appartenance à l'Europe, l'Europe qui nous a protégés
C'est l'Europe qui, alors que ladite épidémie conduisait à la pire récession économique, a multiplié les initiatives afin de soutenir les entreprises et les ménages européens. C'est notre Europe qui assure la paix dans cette partie du continent et qui, alors que la guerre sévit en Ukraine, n'a pas hésité un seul instant à soutenir la résistance...
À tous ceux qui, malgré cela, continuent de dénoncer le coût, pour la France, de l'Europe et de cette contribution, je veux dire ceci : puisqu'il s'agit, à travers leur prisme, d'adopter une triste approche comptable, ayons conscience que l'Europe, loin de nous coûter cher, nous rapporte immensément. La seule participation de la France au march...
Et les bénéfices purement économiques ne s'arrêtent pas là. Quid, par exemple, des gains retirés de la hausse de compétences de nos jeunes permise par le programme Erasmus ? Quid des gains que procurent la stabilité de nos institutions et le règne de la paix entre nos pays ? Quid de la compétitivité obtenue grâce au soutien...
En outre, nous savons très bien que la contribution nette de la France n'est pas égale à 25 milliards d'euros, car plus de la moitié de ce montant permet de soutenir directement nos agriculteurs, nos chercheurs, nos TPE-PME – très petites, petites et moyennes entreprises – ainsi que les personnes en situation de vulnérabilité. Pour le reste, a...
À travers l'amendement n° 201, le Rassemblement national propose purement et simplement de supprimer une partie de la contribution française au budget de l'Union européenne. En réalité, son projet est très clair : c'est un Frexit caché – un Frexit par petits bouts.
En refusant de contribuer au budget de l'Union européenne, vous signeriez, de fait, la sortie de la France du projet européen.
Voilà la réalité de ce que propose le RN et qu'il n'ose plus assumer depuis maintenant de nombreuses semaines. Marine Le Pen, au cours de sa campagne présidentielle, n'a plus osé défendre clairement cette volonté. Aujourd'hui encore, vous le faites à mots couverts, puisque vous ne proposez pas de supprimer complètement la contribution française ,
mais de la réduire à la portion congrue. Une telle décision provoquerait un blocage de l'Union européenne, dans un moment où nous faisons face à des défis considérables – le nécessaire soutien au peuple ukrainien, la lutte contre le dérèglement climatique, la construction de l'Europe sociale, le renforcement de notre politique commerciale. Au ...