Les amendements de Philippe Lottiaux pour ce dossier
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Dépensons mieux, dépensons moins, tout ira bien. Sans doute est-ce lié au syndrome littéraire qui s'empare de Bercy, mais le discours que vous avez tenu n'est pas sans me faire penser au Candide de Voltaire et à ce brave Pangloss répétant à qui veut l'entendre que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». C'est, en tout c...
L'inflation, notamment sur les produits alimentaires, pèse sur le pouvoir d'achat des ménages les plus fragiles comme des classes moyennes. Quant à la balance commerciale, elle connaît en 2022 son pire déficit de l'histoire, qui s'établit à – 163,6 milliards d'euros,…
…soit le double par rapport à 2021. Certes, cela s'explique en partie par la hausse de l'énergie mais sans les dépenses énergétiques et celles de matériels militaires, le déficit atteint tout de même près de 75 milliards d'euros. Sans anticiper sur le débat de ce soir, il n'y a pas de quoi pavoiser ! Vous nous parlez de responsabilités, de pro...
Le problème est que les Français n'ont plus confiance : ni dans vos incantations au dialogue qui se terminent toujours par un 49.3, ni dans vos prévisions, ni dans votre parole. Or on ne construit pas la France de demain contre les Français, on ne bâtit pas des orientations avec une France désorientée. L'agence Fitch en a d'ailleurs tiré des co...
D'abord, la lutte contre les fraudes – vous avez évoqué des mesures qui restent encore bien floues. Nous avons présenté ce matin un programme complet et ambitieux, afin de lutter contre les fraudes sociales et fiscales, qui représentent plusieurs milliards d'euros.
Ensuite, le coût lié à l'immigration : le coût direct pour la prise en charge des mineurs non accompagnés qui se monte à 50 000 euros par an et par jeune…
…alors qu'ils sont souvent aussi mineurs que vous et moi, de l'aide médicale d'État (AME) ou encore du travail illégal, et les coûts induits en matière de sécurité ou de justice notamment.
Non, ce sont des réalités ! Pas moins de 24,9 milliards ont été engagés en 2022 et 31,6 milliards en 2023 pour financer les boucliers tarifaires sur l'électricité et le gaz, afin de payer les erreurs commises en matière énergétique par le passé et votre refus de sortir du marché européen, pour ne pas déplaire à vos amis Allemands.
Sans ce dispositif et sans la réduction de la TVA sur l'énergie que nous vous réclamons, les Français continueront d'être étranglés. Il y a donc aussi l'inflation normative et les doublons administratifs, qui coûtent des milliards au budget de l'État, aux entreprises et aux collectivités – ces collectivités que vous souhaitez à nouveau contrai...
Sénèque disait : « Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va ». Vous vous accrochez à des mots, mais vous ne savez pas où vous allez. Sortez du déni, et n'endormez pas les Français : ils ne sont plus dupes.