Les amendements de Philippe Brun pour ce dossier
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Nous proposons la suppression de cet article qui, sauf incompréhension de notre part, prévoit la perte de 64 milliards d'euros de ressources pour l'État, ce qui signifie que, à partir de 2027, l'État aura acté la diminution de ses recettes d'un montant de 16,5 milliards par an. Le précédent gouvernement ayant déjà désarmé l'État d'environ 60 mi...
Si nous saluons la volonté affichée par le Gouvernement dans ce projet de loi de programmation des finances publiques de réduire les dépenses fiscales, nous avons malheureusement constaté lors de l'examen de la première partie du projet de loi de finances (PLF) en commission que, quand il s'agissait de passer aux actes, cela était beaucoup plus...
qui va dans le sens de notre amendement précédent sur les dépenses fiscales, avec une ambition supplémentaire. Cher collègue, vous proposez d'augmenter les impôts et nous vous remercions !
Nous sommes évidemment favorables à cet amendement qui, une nouvelle fois, reprend les objectifs de celui que nous avions proposé. Une baisse de 5 % équivaut quasiment à 5 milliards d'euros de dépenses fiscales, ce qui correspond à notre proposition. Pourtant, monsieur le ministre délégué, je ne crois pas que l'intention de M. Lefèvre soit d'au...
Nous assistons à une sorte de théâtre juridique. J'invite M. le ministre délégué à lire l'article 34 de la Constitution, qui précise : « Des lois de programmation déterminent les objectifs de l'action de l'État. »
Les amendements précédents prévoyaient de telles lois et respectaient donc tout à fait la Constitution. Simplement, ils n'étaient pas signés par des députés de la majorité. Toutefois, puisque nous ne sommes pas sectaires, nous voterons le présent amendement, qui va dans le sens de nos propositions.
En rejetant cet article 16, l'Assemblée nationale dira tout son attachement aux collectivités territoriales, aux services publics locaux, aux centres communaux d'action sociale (CCAS), à la restauration scolaire, aux transports publics, au sport et à la culture pour tous !
Elle dira tout son attachement à la démocratie locale remise en cause par la trajectoire d'augmentation des dotations inférieure à celle de l'inflation, qui mettra durablement en difficulté les collectivités.
Votre échec était prévisible. Nous vous avions prévenus lors des dialogues de Bercy que vous n'auriez pas de majorité pour voter la programmation de cette trajectoire récessive. Vous le saviez.
Cet amendement vise à engager un débat avec la représentation nationale au sujet des hypothèses de croissance sur lesquelles le Gouvernement fonde le projet de loi de programmation des finances publiques. Le Gouvernement estime la croissance potentielle à 1,35 % – en deçà, d'ailleurs, de l'hypothèse de 1,4 % qui nous avait été présentée cet ét...
Nous proposerons par la suite un amendement tendant à modifier l'article 2, cher rapporteur général : nous sommes constructifs et avons une trajectoire alternative à proposer au Gouvernement ! Si nous avons aussi déposé cet amendement de suppression, c'est d'abord pour critiquer une initiative du Gouvernement que nous ne comprenons pas, consist...
Le rapporteur général demandait autre chose que des amendements de suppression : en voilà un dans lequel le groupe Socialistes et apparentés défend le rythme de dépenses qu'il appelle de ses vœux. Il vise d'une part à rendre le texte plus sincère – nous en avons déjà parlé –, d'autre part à proposer un rythme de réduction de la dépense qui nou...
L'article 23 prévoit un mécanisme de sanction. Et quand le ministre délégué parlait de confiance, il ne faut pas oublier que c'est le même terme qu'il utilise pour signifier qu'il ne faut pas mettre de contraintes à des sociétés comme Total, dont on connaît la gestion sociale, ou bien aux entreprises en vérifiant la manière dont elles utilisent...
Nous demandons en effet un scrutin public sur cet amendement de suppression de l'article 5, qui nous paraît important et symbolique d'une logique que nous réprouvons. Cet article 5 fait du Haut Conseil des finances publiques le juge-arbitre de la politique économique de la France. Alors que nous allons commémorer la disparition, il y a quaran...
Il ne s'agit pas d'un débat entre la droite et la gauche, mais d'un débat entre la politique et la remise des clefs de la politique à une autorité extérieure.
Nous vous demandons simplement – ce qui n'aurait pas d'incidence sur l'équilibre général de ce projet de loi de programmation – de renoncer à donner ces pouvoirs supplémentaires au Haut Conseil des finances publiques, qui doit éclairer la représentation nationale, mais non décider à sa place.
Je profite de cette occasion pour expliquer notre position sur l'amendement précédent. Il ne s'agissait pas de remettre en cause l'existence du Haut Conseil des finances publiques, ni de dire que ses analyses ne sont pas intéressantes : nous nous appuyons effectivement dessus pour travailler. Nous disions que le mécanisme prévu à l'article 5, q...
Beaucoup de choses ont déjà été dites par les différents orateurs. Ce qui se passe ce soir, monsieur le ministre délégué, était tout à fait prévisible. La France est le seul pays d'Europe dont le gouvernement ne s'est pas soumis à un vote de confiance du Parlement.
Rendez-vous compte, chers collègues : même la Commission européenne, qui n'est pas l'organe le plus démocratique du monde, s'est soumise au vote de confiance du Parlement européen. Nous voyons donc ce soir la réalité de la situation politique de notre pays. Le Gouvernement n'a voulu créer de coalition avec aucun groupe politique…
…et n'a donc pas de majorité pour voter son budget, ni son projet de loi de programmation des finances publiques.