Les amendements de Paul Vannier pour ce dossier
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Depuis le début de la soirée, le discours du ministre délégué et celui du rapporteur sont en contradiction. Le ministre délégué dit que tout va bien à la RATP :…
…tous les machinistes sont là, on en recrute par milliers et on prévoit d'en recruter comme jamais. Mais quand on écoute le rapporteur et qu'on lit la synthèse qu'il a produite dans la perspective de notre débat, on découvre que l'application du CST conduirait à une pénurie de 500 à 700 conducteurs. Il faudrait accorder vos violons, car l'un d'...
Le rapporteur me semble plus lucide, car il y a en effet un problème de recrutement : la RATP manque de machinistes. Avec l'article 5, vous empêchez les salariés qui seront, demain, transférés au privé, de bénéficier de la seule avancée immédiate envisagée, puisque vous repoussez de quinze mois le passage de l'amplitude horaire de treize à onze...
Monsieur le ministre, il y a contradiction manifeste : vous affirmez que tout va bien à la RATP, qu'il y a pléthore de machinistes, presque trop ; M. le rapporteur craint que l'application du CST ne conduise à une pénurie de 500 à 700 machinistes. Qui dit vrai ? Clarifiez cette situation, que l'on connaisse le point de vue du camp présidentiel !
N'y voyez pas de l'obstination, monsieur le ministre délégué, mais une volonté de clarification : je vous ai interrogé quant à l'avenir, vous m'avez répondu sur le passé. Pénurie il y a eu, avez-vous dit ; je m'intéresse, quant à moi, à celle que M. le rapporteur prédit pour les mois à venir – une pénurie qui motive le report de l'application d...
Pénurie fictive, me direz-vous peut-être ; elle justifie pourtant le maintien des machinistes dans cette amplitude horaire de treize heures, qui est fatigante compte tenu de la difficulté de leurs tâches. Vous avez ajouté, monsieur le ministre, que 6 000 recrutements étaient prévus cette année.
Durant l'année, il y a aussi des départs – départs en retraite ou démissions, de plus en plus fréquentes à la RATP ces derniers mois.
Sans doute y a-t-il des recrutements – sous statut parfois, la plupart du temps en intérim –, mais que représentent-ils face à ces départs ? Quel est le solde, monsieur le ministre délégué, en 2022 et en 2023 ? Enfin, comment percevez-vous la future pénurie que dépeint M. le rapporteur ?