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Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

25 interventions trouvées.

Oui, nous assumons qu'une réforme est nécessaire pour sauvegarder notre système de retraite et défendre le pouvoir d'achat des retraités. Le respect du travail, c'est aussi le droit à une retraite décente après une vie de travail. Oui, nous assumons avoir tempéré la réforme, avec un âge de départ à la retraite à 63 ans à la fin du quinquennat p...

Oui, nous assumons d'en redistribuer tout de suite le bénéfice à 1,8 million de retraités ayant des carrières complètes mais percevant les pensions les plus modestes, pour leur permettre de recevoir 670 euros de plus en moyenne chaque année. Non, nous ne nous associerons pas à ceux qui ont pour funeste slogan « tout cramer » ou « révolution ».

Nous ne nous laisserons pas entraîner par une extrême gauche qui assume de vouloir détruire les institutions de la Ve République. Nous ne serons pas les témoins de noces barbares entre ceux qui assument vouloir mettre le chaos et ceux qui, silencieux, n'ont aucune proposition pour sauver les retraites, mais espèrent tirer p...

Soyons clairs : le problème, aujourd'hui, ce n'est pas la réforme des retraites, c'est le Président de la République. Cette nécessaire réforme des retraites paye six années d'un exercice isolé – parfois narcissique, souvent arrogant – du pouvoir, comme insensible à la vie des Françaises et des Français. Ce pouvoir est soit reclus à l'Élysée, so...

Le jour où j'ai reçu les syndicats d'EDF qui m'ont fait part de leur dépit face à l'absence d'ouverture au dialogue du Gouvernement, le président Macron était dans un bar de nuit à Kinshasa. Quel décalage !

Nous regrettons cette méthode qui confond volonté politique et absence de dialogue réel et sincère avec les partenaires sociaux, et qui laisse place à tant de revirements et d'incohérence.

Ne vous étonnez pas que les Français n'adhèrent pas à votre réforme, puisque le président Macron lui-même, il y a trois ans, la critiquait avec virulence. N'a-t-il rien retenu de la crise des gilets jaunes ?

Sans respect des Français, des corps intermédiaires et des partenaires sociaux, rien n'est possible. Madame la Première ministre, le bras d'honneur n'est pas une méthode de gouvernement.

Le chef de l'État semble ne toujours pas avoir appris ce que n'importe quel élu local sait du devoir d'écoute et de respect envers les Français. La crise que nous traversons est le produit de six années de fracturation du pays.

On ne peut gouverner pendant six ans en poussant, par stratégie électorale, les électeurs de gauche dans les bras de l'extrême droite…

…sans qu'il en résulte des conséquences délétères pour le pays : une France fracturée, une France radicalisée, une France désabusée, une France profondément déprimée, une nation en lambeaux.

Dans ce paysage dévasté, La France insoumise et le Rassemblement national ne sont que les jumeaux infernaux d'Emmanuel Macron ,

Je le dis très sincèrement : l'idée de rassembler, au-delà des clivages, les patriotes de bonne volonté qui, aimant la France, veulent la reconstruire, pourrait constituer un projet pour l'après Macron.

Oui, je fais partie de ceux qui croient que notre pays mérite de retrouver un jour – vraiment – l'esprit du Conseil national de la Résistance (CNR), qui a su unir de façon certes éphémère, mais si décisive, les communistes, les gaullistes, les socialistes et les démocrates-chrétiens, qui, malgré toutes leurs différences, partageaient tous la mê...

Ceux qui ont signé ensemble ces motions de censure sont incapables de concevoir ensemble un tel projet pour répondre aux défis de notre pays. Que feriez-vous en matière d'immigration, puisque les uns pensent exactement le contraire de ce que pensent les autres ?

Comment rétabliriez-vous notre souveraineté industrielle ou agricole ? Cela est difficile quand on déteste les patrons ou qu'on vilipende les agriculteurs ! Que feriez-vous pour redresser les finances publiques et les services publics d'un pays au bord de la faillite ?

Que feriez-vous, vous qui avez en commun l'incapacité d'assumer la moindre réforme ? Pour contester, il suffit d'être virulent, mais pour reconstruire, il faut être responsable, courageux et cohérent.

Car au fond, le seul sujet est le déclin de la France, qui n'occupe plus que le vingt-cinquième rang mondial au classement du PIB par habitant.

Année après année, la France et les Français s'appauvrissent. La compétition économique mondiale sans règles qui a tant fait souffrir notre industrie…

…et affecte aujourd'hui nos services et notre agriculture a sa part de responsabilité : elle tire les salaires vers le bas et affaiblit nos entreprises.