Les amendements de Nicolas Turquois pour ce dossier
10 interventions trouvées.
Avant de le présenter, je tiens à saluer l'intervention de Loïc Kervran. En tant qu'agriculteur, je vous assure que j'en ai marre d'entendre toujours parler de ma profession comme d'un métier pénible et sombre.
C'est un métier qui demande certes des efforts particuliers, mais si on veut susciter des vocations, il faut montrer que de nombreux agriculteurs vivent honnêtement de leur travail,…
…exercent une activité passionnante, produisent de l'alimentation, vendent des produits de qualité… C'est un très beau métier, bien différent du servage moderne décrit par certains !
Présentons l'agriculture comme une activité valorisante ; nous attirerons ainsi de jeunes agriculteurs pleins d'ambition. J'ai déposé trois sous-amendements d'appel, visant à alerter sur divers sujets. Je les retirerai tout à l'heure.
Le sous-amendement n° 50 tend à reporter à 2030 l'entrée en vigueur de la mesure. Monsieur Chassaigne, vous avez été l'auteur de dispositions louables. Vous reconnaîtrez toutefois, je pense, que si certains agriculteurs nous en ont remerciés, d'autres se sont plaints de n'avoir pas pu en bénéficier.
En effet, la complexité du système a causé des malentendus : les retraités agricoles n'ont pas compris que le dispositif concernait uniquement les personnes ayant exercé une activité agricole pendant toute leur carrière et ayant liquidé leur pension.
En proposant la date de 2030, je souhaite surtout vous alerter sur le fait qu'en 2026, le système actuel ne permettra pas de connaître les revenus des vingt-cinq meilleures années des agriculteurs. Je rappelle à ceux qui étaient absents lors de la discussion générale – je ne vous en tiens pas rigueur – que jusqu'en 1990, les revenus des agricu...
Je retirerai ce sous-amendement, mais je l'ai défendu pour alerter sur le fait qu'il sera possible, en 2026, de considérer tout au plus trente-huit années de carrière sur quarante – ou trente-sept, comme le suggérait M. le rapporteur lors de la discussion générale. En tout cas, nous serons incapables de calculer la retraite sur la base des ving...
Le taux de cotisation des agriculteurs est légèrement inférieur à celui du régime général. Le sous-amendement n° 52 vise à alerter sur ce sujet. En effet, pour se constituer des droits à la retraite, les agriculteurs ont besoin de verser des cotisations d'assurance vieillesse plus élevées. Ce sera certes un effort collectif pour le milieu agric...
Je retire les sous-amendements n° 50 et 51. Qu'on ne se méprenne pas sur mon intention : je suis favorable au calcul de la retraite sur la base des vingt-cinq meilleures années. Attention toutefois à ne pas donner de faux espoirs aux agriculteurs ! Ils retiendront que l'ensemble de leur carrière sera valorisé dès 2026 ; pourtant, certaines donn...