Les amendements de Nadège Abomangoli pour ce dossier
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Monsieur le ministre délégué chargé de l'industrie, quand allez-vous sanctionner les patrons qui détruisent le travail et les travailleurs ?
C'est la question que se posent les salariés de l'usine MA France d'Aulnay-sous-Bois, sous-traitante pour le groupe automobile Stellantis. 400 travailleurs en grève vivent dans l'angoisse, car le donneur d'ordre a décidé de mettre fin aux commandes et de délocaliser. Stellantis exerce un droit de vie et de mort sur l'emploi. Nous soutenons les ...
Chez Sanofi, on exploite également les travailleurs. Tandis que les dividendes explosent – et que l'entreprise touche des crédits impôt recherche –, les licenciements se succèdent à Vitry-sur-Seine et à Gentilly. Il faut donc nationaliser les entreprises pharmaceutiques comme le proposait ce matin mon collègue Hadrien Clouet.
La recherche sur le cancer ou le diabète ne doit pas être soumise à des impératifs de rentabilité. Vous n'êtes pas la France du travail, et encore moins celle de la réindustrialisation : vous êtes la France des patrons et des spéculateurs oisifs gavés de dividendes.
Ce système est dévastateur pour les salariés, pour notre souveraineté sanitaire et industrielle. Aujourd'hui, Carlos Tavares, le patron de Stellantis, aura touché 100 000 euros. Le député insoumis Matthias Tavel propose d'encadrer ces salaires de l'indécence.
Mais vous vous cachez : en 2020, nous vous proposions déjà un texte de loi obligeant les donneurs d'ordre à assumer les conséquences sociales et financières de leur désengagement. Vous esquivez, mais les MA France d'Aulnay vous regardent. Sanofi, MA France, Stellantis : quand allez-vous interdire les licenciements dans ces entreprises du secte...
Monsieur le ministre de la justice, « il faut être présent, sinon on n'est pas parents », a dit le Président de la République. Arrogance, mépris de classe et humiliation supplémentaire pour les parents des quartiers populaires ! L'explosion qui a suivi le meurtre de Nahel est le symptôme de votre échec, de votre incapacité à en finir avec les v...
Dès lors, au lieu d'apaiser, vous rejetez la faute sur les autres, sur les faibles, et vous les humiliez. Comme vous avez humilié celles et ceux qui donnent l'alerte depuis des décennies, vous humiliez ces parents aux métiers pénibles, qui se battent pour leurs enfants, ces parents applaudis pendant la crise du covid-19 et désormais insultés.
Ignominie supplémentaire : le président du Medef déclare que le premier employeur en Seine-Saint-Denis est le trafic de drogue.
Vous humiliez, vous insultez ma mère, femme de ménage. Elle a élevé cinq enfants, à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Vous humiliez Elena, d'Aulnay-sous-Bois, qui court les brocantes pour acheter des livres, car l'école en manque. Vous humiliez les parents de l'association Troubles et nous, aux Pavillons-sous-Bois, qui luttent pour trou...
Vous humiliez ces parents du collège Pierre-Curie, à Bondy, qui se battent contre les fermetures de classes. Vous humiliez ces mamans d'Aulnay-sous-Bois qui arpentent les rues pour calmer les colères légitimes de leurs enfants. Elles demandent simplement les mêmes conditions sociales que les autres pour éduquer leurs enfants, pas des leçons d'...
En effet, que leur promettez-vous, aujourd'hui encore ? Une justice expéditive pour leurs fils, qui ne répare rien et abîme les vies. Et pour ces parents, jugés indignes, des sanctions – financières pour le Président de la République, pénales pour vous. En somme, les vieilles recettes de l'extrême droite !
Ce n'est pas la voie de l'apaisement et de la réconciliation ; c'est de la folie. Y a-t-il des territoires perdus de la République ? Non, il y a des territoires abandonnés par la République !
C'est à cet abandon qu'il faut mettre un terme, avec une politique de justice. Les parents des quartiers populaires assurent leur part dans l'éducation de leurs enfants. Quand allez-vous enfin assumer la vôtre ?
Quinze : quinze journées d'une mobilisation massive, historique et populaire, organisées par un front syndical uni, solidaire et déterminé. Vous pensiez balayer la volonté du peuple ; six mois plus tard, le voici toujours prêt à batailler.
L'enjeu est clair : nous voulons abroger votre réforme des retraites car elle condamne. Elle condamne tous les travailleurs et travailleuses à deux ans de travail de plus et à des retraites plus basses. Elle condamne les carrières hachées par les discriminations et par les exploiteurs. Elle condamne davantage les femmes, les personnes LGBTI et ...
Elle condamne les précaires, celles et ceux qui subissent mais ne baissent jamais les bras. Pour imposer cette réforme honnie, vous agissez de manière autoritaire et cela vous conduit au pire : le piétinement de nos institutions. Vous bafouez la séparation des pouvoirs en décidant de ce qui peut être débattu ou non, en muselant l'opposition. V...
Vos magouilles causeront votre perte. Vous accompagnez l'agonie de la V
La volonté du peuple est ainsi. Tôt ou tard, nous abrogerons cette réforme des retraites. Nous gagnerons. Alors je vous demande simplement : allez-vous cesser de fouler aux pieds notre démocratie ? Allez-vous écouter le peuple et renoncer à cette réforme injuste et injustifiée ? Allez-vous laisser le Parlement voter ? Allez-vous admettre votre ...
Je ne m'attendais à rien, monsieur le ministre, mais je suis quand même déçue. Dès lors, je m'adresse à la présidente de l'Assemblée nationale : je vous invite, madame Braun-Pivet, à ne pas écouter ce gouvernement qui mène le pays à sa perte et à défendre l'Assemblée nationale le 8 juin, lors de l'examen du texte du groupe LIOT visant à abroger...