Les amendements de Mathieu Lefèvre pour ce dossier
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Nos collègues socialistes demandent aujourd'hui un programme national de réforme. Pourtant, ils ont œuvré à rejeter la loi de programmation des finances publiques qui sert de trajectoire pluriannuelle au niveau européen ! .
Chers collègues, vous faisiez certainement partie vendredi dernier de ces nombreux observateurs de la vie politique, de ces oiseaux de malheur qui guettaient et, peut-être pire, espéraient la dégradation de la note de notre pays par les agences de notation.
Leurs tweets ravageurs étaient déjà prêts : la politique économique du Gouvernement allait être sanctionnée. Ce ne fut pas le cas…
…et ce ne le fut pas grâce à l'action inlassable de la majorité présidentielle, du ministre de l'économie et des finances et grâce à la politique de sérieux que mène le Président de la République depuis 2017. .
Cette perspective n'est pas tombée du ciel, elle est le fruit d'une politique courageuse, cohérente et constante, qui récuse à la fois l'austérité et le laxisme. Aujourd'hui, nous avons le choix : soit poursuivre cette politique de sérieux, soit subir ou encore nous mentir à nous-mêmes.
Subir serait considérer que l'endettement est une fatalité. Le président Éric Coquerel a beau dire que la dette est « un épouvantail » et qu'elle ne serait, après tout, pas si préjudiciable que cela pour le pays, il demeure que la charge d'intérêt de la dette représentera la première dépense budgétaire du pays dans quelques années. Subir serai...
Car nous ne nous réformons pas pour faire plaisir à Bruxelles ou bien pour obéir à je ne sais quel diktat venu de l'étranger. L'objectif de 3 % de déficit public ne relève pas du fétichisme ; c'est le seuil en deçà duquel notre pays amorce son désendettement et c'est la seule chose qui compte. .
Nous réformons pour être en mesure de faire face à la prochaine crise dont personne ne peut prédire la survenance. Nous le faisons également pour financer la transition énergétique. Dans cet hémicycle, personne n'était capable d'indiquer comment y parvenir sans multiplier les taxes. Nous, nous la finançons par une politique qui mène au plein e...
Nous y parviendrons de nouveau en 2027 en maintenant le seul cap qui vaille : celui du plein emploi. Car oui, l'emploi est la mère des batailles. Créer des emplois est bon pour la croissance, pour les comptes et pour le financement de notre modèle social. Répétons-le au besoin : si nous avions le même taux d'emploi que nos voisins allemands, le...
Agir avec sérieux, c'est refuser de céder aux sirènes de l'instabilité économique. Au fond, les seules questions auxquelles nous devrions répondre aujourd'hui sont celles-ci : faut-il, oui ou non, rompre avec une politique qui a créé depuis 2017 plus de 2 millions d'emplois,…
…dont 130 000 emplois industriels ? Et faut-il, oui ou non, rompre avec une politique économique qui a permis de créer près de 400 000 entreprises l'an dernier, rompre avec une politique économique qui a permis de protéger, mieux que n'importe où dans la zone euro, le pouvoir d'achat de nos compatriotes face aux crises que nous avons connues ?...
ni l'ambition de réduire les dépenses plutôt que d'augmenter les impôts des Français au sortir de pareils moments. Dans les mois qui viennent, notre pays sera confronté à des options très claires : soit la pérennité de notre modèle social assurée par l'endettement sans limite, soit la fuite en avant vers l'impôt, soit le financement de notre m...