Les amendements de Jérôme Guedj pour ce dossier
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Hier, nous pensions faire face à une impasse au moment de choisir entre un « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » et une affection « en phase avancée ou terminale », mais nous avons été capables de mettre un pied dans la porte en produisant une formulation différente de celle qui avait été proposée au départ. Aujourd'hui, nous faiso...
Je ne sais pas si l'examen des différents amendements nous permettra d'aller au bout de ce travail ; en effet, tels qu'ils sont rédigés, aucun n'embrasse l'ensemble de ces situations. Nous devons en discuter et, le sujet n'étant pour le moment pas traité, j'apprécie, Mme la ministre, que vous laissiez les parlementaires trouver la bonne solutio...
J'ai déjà exprimé des doutes. Mon dilemme peut être résumé comme suit. Je ne souhaite pas un recours trop large et trop permissif aux directives anticipées – tel celui qui autoriserait la prise en compte de directives en faveur de l'aide à mourir rédigées dix ou quinze ans avant la survenance d'une maladie d'Alzheimer. De l'autre côté, je ne pe...
Reconnaissons tout d'abord que les amendements exprimant des interrogations, des inquiétudes et des doutes participent à la qualité de nos débats ; nous devons les examiner comme tels.
En l'espèce, puisque je vous fais régulièrement part de mes doutes, permettez-moi de remarquer que cette discussion commune contient des amendements de deux natures. L'amendement n° 2945 de M. Dharréville, tout d'abord, dont l'exposé des motifs précise ce que la ministre a dit plusieurs fois : nous voulons être certains que la maladie psychiat...
Voilà ce que nous voulons garantir. Je soutiens donc l'esprit de cet amendement. En revanche, les autres amendements laissent entendre que souffrir d'une maladie psychiatrique empêche par principe l'expression du discernement, lorsque l'on est atteint d'une maladie somatique grave et incurable ; j'y suis opposé.
Je n'avais pas prévu de revenir sur ce point, mais, monsieur le rapporteur général, j'ai voté contre l'amendement n° 2494 du Gouvernement. En effet, j'estime que la rédaction « engageant son pronostic vital à court ou moyen terme » n'est pas adéquate. J'ai voté en faveur de l'amendement n° 1723 de Mme Géraldine Bannier, comme je me suis prononc...
Oui, mais cela fait un an qu'on travaille sur ce texte. Là, nous légiférons un peu à l'aveugle. Je le redis donc, vive la navette parlementaire qui nous permettra de revenir sur ces critères !
Nous sommes évidemment défavorables à la réécriture totale de l'article 6 proposée dans l'amendement n° 151. Néanmoins, je dois avouer que l'article 6 me pose un problème méthodologique, ce qui m'amène, madame la ministre, à vous poser une question. Comme beaucoup de mes collègues, je ne comprends pas les nuances du débat qui oppose les critère...
En écoutant nos échanges sur la souffrance, je ne peux m'empêcher de penser à la morale de la fable de Jean de La Fontaine intitulée La Mort et le Bûcheron : « Le trépas vient tout guérir ; mais ne bougeons d'où nous sommes. Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. »
La Fontaine se moque du dolorisme ambiant qui ferait de cette préférence pour la souffrance une vertu permettant d'éprouver les hommes et de mesurer leurs qualités. Il faut prendre en compte la souffrance sous toutes ses formes. M. Juvin est bien trop intelligent pour ne pas avoir compris ce qu'il dit ne pas avoir compris. En soutenant qu'il y...
Il vise à supprimer la condition de nationalité. Fort heureusement, la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse ne réservent pas l'aide à mourir à leurs citoyens. Il s'agit de faire de même.
Une minute au cœur de l'impasse dans laquelle je crains que nous nous trouvions… J'ai entendu certains nous dire que c'était une ligne rouge, d'autres que ce désaccord conditionnerait leur vote final. Encore une fois, madame la ministre, monsieur le rapporteur général, je vous remercie pour la qualité des éclaircissements que vous nous apportez...