Les amendements de Jérôme Guedj pour ce dossier

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Je soutiens l'amendement proposé par les collègues du groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES, dans la mesure où il ouvre un débat qui demeure pendant depuis le vote de la loi du 7 août 2020 relative à la dette sociale et à l'autonomie. Je vais vous raconter une histoire que beaucoup connaissent et qui n'est un secret pour personne.

Voyons si tout le monde la connaît. Au début de l'année 2020, Agnès Buzyn, votre prédécesseure, monsieur Braun, avait manifestement obtenu un arbitrage favorable afin de financer la loi « grand âge et autonomie », arbitrage qui prévoyait d'y affecter, à partir de 2024, l'équivalent des ressources de la Cades – pour faire simple – dans la mesure...

Malheureusement, l'épidémie de covid-19 est survenue. À l'issue de la crise sanitaire, vous avez pris la décision, en creux, de renoncer à cette loi « grand âge et autonomie », qui correspondait pourtant à un engagement du Président de la République, qu'il avait d'ailleurs rappelé dans une déclaration télévisée, à la sortie du confinement, en a...

… – ce n'est qu'une coquille –, à lui affecter 2,4 milliards à l'horizon 2024 – soit un tiers des besoins – et, dans le même temps, à affecter la totalité de la dette liée à l'épidémie de covid à la Cades, prolongeant de neuf ans sa durée de vie et sabordant du même coup la seule ressource mobilisable qui aurait permis de financer cette réforme...

Il est très bien, cet amendement ! J'espère que vous le garderez, même après le recours au 49.3 !

Nous vivons un moment passionnant, et je remercie Frédéric Descrozaille d'avoir posé le débat dans les bons termes. Vous nous avez soumis l'article 3 ; nous avons joué le jeu de la coproduction en proposant un amendement qui trace une orientation : il vise à dégager des ressources pour financer la branche du grand âge et de l'autonomie, comme p...

Je souhaite que nous débattions le plus longtemps possible, monsieur le ministre et monsieur le ministre délégué.

Je l'ai déjà expliqué : cette motion de rejet préalable devait nous permettre de réécrire un PLFSS de qualité. Sachez que si vous preniez acte de nos votes, si vous admettiez que l'opposition n'a pas tort, si vous reconnaissiez que nous devons dégager dès à présent les moyens de financer une branche autonomie à l'horizon de 2030, progressivemen...

Vous nous reprochez constamment de ne pas vouloir participer à la coproduction, mais quand nous arrivons à construire des solutions et à dégager des financements, vous nous opposez une fin de non-recevoir.

Nous avons proposé un montage : il consiste à réaffecter une partie de la dette sociale à la dette de l'État.