Les amendements de Jean-Philippe Tanguy pour ce dossier
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La proposition de loi que nous vous présentons aujourd'hui est avant tout, et c'est peut-être ce qui vous gêne, une grande loi de défense de la valeur travail. Cette valeur, si importante et si souvent présente dans les discours des politiques, est malheureusement durablement abîmée dans notre pays. Les Français et les Françaises ont l'impress...
Vous avez utilisé, sans doute fallait-il le faire, les heures supplémentaires – nous vous avons soutenus. Vous avez utilisé différentes primes, avec les limites que ce genre de mécanisme peut avoir sur le pouvoir d'achat réel des Français – nous vous avons néanmoins soutenus. Tout moyen d'augmenter au quotidien le pouvoir d'achat des salariés e...
…des postures politiciennes et un rejet fondé sur des a priori qui est bien loin, très loin, des préoccupations réelles des Français. Une fois encore, il n'y a visiblement que le groupe Rassemblement national qui soit capable de dépasser les postures et les mensonges pour s'atteler à ce qui devrait pourtant tous nous rassembler : les val...
Ces valeurs devraient et peuvent nous réunir tous, des marxistes aux libéraux, des nationaux aux gaullistes. La valeur travail est consensuelle : elle a fondé la société occidentale et la démocratie. C'est au nom de la dignité et de la reconnaissance du travail que, du citoyen à l'entrepreneur, du libéral au fonctionnaire, tous peuvent se rejoi...
Dans son argumentaire, le ministre Dussopt a d'ailleurs, une fois de plus, appuyé sur les fractures et sur les divisions, en faisant croire qu'une augmentation des salaires des classes moyennes supérieures était contraire à l'intérêt des salariés. C'est ne pas comprendre le sens du modèle social du Conseil national de la Résistance (CNR).
Oui, collègue de gauche, ce qui a fait la force du modèle social français, c'est la solidarité, l'unité et la fraternité…
C'est cette solidarité que nous voulons renforcer grâce à la proposition défendue par Marine Le Pen lors de la campagne présidentielle. Oui, nous voulons que, solidairement, tous les salaires d'une même entreprise, qu'il s'agisse de celui d'un salarié, d'un employé, d'un cadre, d'un contremaître ou des professions intermédiaires, augmentent pou...
Considérer que l'on est privilégié lorsqu'on gagne quatre fois le Smic – vous étiez encore socialiste, monsieur Dussopt, lorsque François Hollande avait établi cette distinction entre les Français en qualifiant de privilégiés ceux qui gagnaient plus de 4 000 euros par mois –, c'est ne rien comprendre à la solidarité de la société française, ne ...
Ceux qui perçoivent 4 000 euros font tourner le pays et participent autant que ceux qui gagnent le Smic. Ils font des efforts et des sacrifices ; ils financent le système de protection sociale. Ils ne font pas partie du 1 %, du 0,1 %, du 0,01 % qui profite de la mondialisation que vous organisez et que vous continuez à protéger, en particulier ...
En défendant la valeur travail, cette proposition de loi ne peut que défendre le modèle social et le dialogue social. Vous auriez pu l'améliorer, mais vous nous opposez un refus a priori. Elle s'inscrit dans une démarche volontaire de l'entreprise, car nous prenons en compte la réalité : nous ne faisons pas de promesses vaines ni en l'ai...
…et ne pas toujours chercher à les restreindre, à les enfermer et à croire que, par principe, les entreprises se comporteront mal avec leurs salariés.
Je vous invite donc, sans illusion mais avec la naïveté qui anime un député à son premier mandat, à ne pas rejeter par a priori cette proposition de loi, à accepter le dialogue et le débat parlementaire, à l'améliorer. Avec Christophe Bentz, nous avons été particulièrement clairs en commission avec nos collègues : nous aurions préféré de...
En définitive, l'intervention du ministre Dussopt montre, comme son intervention en commission, que vous n'avez rien à proposer en faveur des salaires. Nous en revenons au problème avec lequel j'ai ouvert la discussion générale : ce Parlement refuse d'affronter la réalité : les salaires n'augmentent pas assez en France et sont paralysés. Je fi...
…qui était très clair : cela fait des années, chers collègues de gauche, que vous demandez une contrepartie concrète et réelle aux baisses de charges. Pour la première fois depuis quarante ans, cette proposition de loi en prévoit une : 10 % d'augmentation des salaires !
Comment peut-on être de gauche et venir devant les électeurs en affirmant qu'une augmentation générale de 10 % des salaires n'est pas une conquête sociale ni un progrès social ? Comment peut-on sérieusement entendre un argument d'une telle mauvaise foi ? Vous faites preuve d'autant plus de mauvaise foi que des membres de votre coalition, à sav...
Nous voterons bien sûr pour cet amendement de bon sens qui permet de préciser la proposition de loi. Je regrette que personne n'ait fait de proposition constructive et que l'article 1er ait été supprimé. Ce massacre de la bonne foi et du sens civique nous aura au moins permis de constater, de façon objective, la reconstitution de l'alliance – o...
Ce n'est pas un hasard, puisque Marine Le Pen était non seulement la candidate du pouvoir d'achat mais surtout celle…
Elle était la candidate de cette majorité silencieuse qui fait tenir notre pays debout, qui finance ce parlement et qu'une fois de plus vous avez méprisée et humiliée par vos mensonges, votre mauvaise foi et votre incapacité à prendre de la hauteur face à la moindre mesure venant de nos rangs ,
qui sont majoritairement défendus par les ouvriers ! Car oui, nous assumons le fait que les députés du Rassemblement national sont largement soutenus par les ouvriers, les employés, les agriculteurs – par tous ceux qui produisent une part considérable de la richesse de notre pays !
Une fois de plus, la coalition Macron, on sait que c'est vous, la majorité, mais on sait aussi et surtout que c'est vous, la NUPES !