Les amendements de Jean-Louis Bourlanges pour ce dossier
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Que pouvons-nous faire pour aider les peuples en détresse à tracer le bon chemin ? Dans l'immédiat, il faut impérativement veiller à ce qu'une contre-attaque légitime, dès lors qu'elle vise exclusivement à détruire les moyens militaires de l'agresseur, évite les deux écueils majeurs que chacun a clairement identifiés. D'abord le risque d'une es...
Rendons, à cet égard, un juste hommage au sang-froid et à l'engagement du président Biden qui, au rebours de son prédécesseur, met indiscutablement tout le poids des États-Unis au service de la modération, de la désescalade, de la libération des otages et du droit à la vie des populations civiles.
Le deuxième risque majeur est celui d'un anéantissement massif de populations civiles utilisées par les uns comme des boucliers humains et par les autres comme l'exutoire d'une tentation de vengeance,…
La Première ministre l'a justement rappelé : la France s'est engagée avec force sur cet enjeu essentiel. Au-delà des mises en garde, l'Union européenne doit prendre toutes ses responsabilités pour assurer avec les organisations humanitaires l'acheminement massif des moyens de survie d'une population civile en détresse profonde. Sachons faire de...
Il est des moments et des lieux où il est criminel de ne pas être au rendez-vous. L'Europe ne se relèverait pas d'être restée passive dans des circonstances aussi dramatiques.
Reste à construire un avenir de paix. La tâche est redoutable en raison du mur de détresse et de haine qui sépare aujourd'hui Israéliens et Palestiniens. Aujourd'hui, il est à la fois trop tard et trop tôt pour instituer deux États en terre de Palestine.
Il est en revanche temps – et même grand temps – de commencer à réaliser les conditions qui rendront possible, le moment venu, cette double création. La première de ces conditions, c'est qu'Israël fasse cesser sa politique de colonisation
et reconnaisse enfin que la solution du problème palestinien ne saurait passer par l'exportation, en Égypte, des Palestiniens de l'Ouest et, en Jordanie, des Palestiniens de l'Est. La seconde de ces conditions consiste à recréer, notamment avec l'appui des États modérés du pacte d'Abraham, une autorité palestinienne active, respectée et capabl...
et de négocier un statut respectueux des droits palestiniens. Au-delà du Moyen-Orient, les bonnes volontés existent, comme celle du Brésil, dont la France a eu raison de soutenir le projet de résolution à l'ONU. Il nous appartient de nous associer à leurs efforts.
Je m'exprime au nom du MODEM ; je suis donc tenu à une double exigence : tenir un discours équilibré – ce que j'ai fait –…
…et défendre la cause européenne. Je terminerai en évoquant le rôle essentiel que doit jouer l'Union européenne au service de la paix dans cette région tourmentée mais si proche.
L'Europe brisée et ruinée s'est reconstruite sur une idée simple et forte, celle qui a guidé la réconciliation franco-allemande : on ne peut trouver la paix avec ses adversaires de toujours qu'à la condition de prendre en compte leurs besoins légitimes.
C'est à l'Europe de convaincre Palestiniens et Israéliens de la pertinence de son logiciel de réconciliation et c'est à la France de convaincre nos partenaires de relever ce défi historique.
Ce sont les bizarreries de notre règlement qui me donnent la possibilité de parler quinze minutes au nom de mon groupe et cinq minutes en celui de la commission des affaires étrangères. J'ai tenu, tout à l'heure, des propos que j'ai voulus équilibrés, au nom de mon groupe. À présent, je suis censé parler au nom de la commission : je tiendrai do...
Mme la Première ministre a dit très clairement que le Gouvernement restait attaché à l'existence de deux États. Son propos a été contesté mais l'on se demande bien pourquoi ! La majorité d'entre nous ne considère-t-elle pas que, face à l'agression dont Israël a été victime, Israël a droit à la légitime défense mais, dans le même temps, ne somme...
…en particulier du fait des voies de fait commises par le Hamas et de la réaction qu'elles ont entraînées ? Considérons-nous que le droit d'Israël à se défendre, que nous ne contestons pas, nous dispense de faire tout notre possible, comme nous y invitent le président américain et le président Macron, pour libérer nos otages ?
Nous le pensons tous. Nous sommes beaucoup plus d'accord les uns avec les autres, dans cette assemblée, que nous ne le croyons. Je conclurai en disant mon admiration et mon respect à la présidente de l'Assemblée nationale, à qui je rends hommage.
Avec beaucoup de courage, de sincérité, un grand souci de l'équilibre et la volonté de respecter les convictions de chacun, elle a porté cette parole commune, qui est la nôtre. Je ne pense pas qu'il soit légitime de la mettre en cause. Nous sommes fiers d'avoir Mme Braun-Pivet comme présidente, et du travail qu'elle réalise !