En cela, le peuple a suivi les recommandations que nous exprimions avec sobriété et, je le crois, sagesse, lors de la campagne des élections législatives, et il a décidé de ne pas lui abandonner tous les pouvoirs. Il lui impose un rééquilibrage institutionnel : nous sommes passés d'un régime très présidentiel à un régime plus parlementaire. Le retour du politique saute au visage d'Emmanuel Macron – c'est un grand moment politique ! Le peuple malicieux a répondu à son appel de venir le chercher, et avec les armes que lui offre la démocratie, l'a remis à sa place.
Qu'a dit le peuple ? « Vous êtes le Président ; nous vous donnons certes une majorité, mais une majorité relative : nous voulons vous obliger à ne pas gouverner seul, nous voulons vous obliger à entendre les oppositions, à prendre en considération des préoccupations qui vous auraient échappé, à diriger autrement, sans brutalité, ni provocation. »