pour leur permettre de passer le bloc OPJ, et, surtout, pour améliorer la formation continue.
C'est sans doute sur ce dernier point que le ministère de l'intérieur doit porter le plus d'efforts, afin d'améliorer non seulement le traitement des violences intrafamiliales, mais aussi le maniement des armes ou la pratique du sport dans la police nationale et la gendarmerie. Pour y parvenir, nous prévoyons l'engagement de 500 nouveaux formateurs et des investissements immobiliers pour que chaque commissariat ait un stand de tir à proximité de ses locaux et pour que nous puissions multiplier les lieux de formation.
Nous pensons notamment à un centre de formation en maintien de l'ordre pour la préfecture de police. Actuellement la plupart des policiers et gendarmes doivent aller ailleurs – ces derniers vont notamment se former à Saint-Astier. Il s'agit d'améliorer la formation continue de chacun d'entre eux, juste droit de leur engagement professionnel.
Quatrième sujet : le numérique. Il faut faire au ministère de l'intérieur l'équivalent de ce qu'a été l'impôt à la source pour Bercy, c'est-à-dire engager une révolution numérique.