Les travailleurs de nuit de la police nationale bénéficieront d'une prime qui fera tripler la rémunération de leurs services de nuit. Quant à la prime des officiers de police judiciaire (OPJ), elle sera doublée.
Je pourrais multiplier les exemples, et vous citer le cas des motards, maîtres-chiens, formateurs ou policiers aux frontières (PAF). Quoi qu'il en soit, les policiers ou gendarmes de base – pardonnez-moi cette expression simpliste mais beaucoup d'entre eux se définissent comme tels – recevront enfin la juste rémunération de leurs efforts et des risques qu'ils courent.
Deuxième de ces travaux : l'augmentation des effectifs. Il manquait et il manque encore des policiers et des gendarmes sur le sol de la République. Grâce au Président de la République, 10 000 postes ont été créés sous le précédent quinquennat, dont 4 000 ont été alloués à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et au Service central du renseignement territorial (SCRT), ce qui représente un doublement des effectifs. Cela a peut-être contribué à déjouer trente-neuf attentats islamistes et à faire en sorte qu'ils n'aient pas lieu sur le sol de la République.