Le syndicat Sud cite un recensement officieux de la direction faisant état de plus de 200 suicides entre 2008 et 2012. Au nom du libéralisme triomphant, la perversité des méthodes et la novlangue managériale brisent les vies, brisent les esprits et brisent les corps. Est-ce vraiment cela la vision si spécifique du service public à la française ? L'État est coupable, mes chers collègues, d'imposer de telles exigences de rentabilité et d'accepter de toucher des dividendes importants pendant que les salariés se suicident et que les services rendus aux usagers se dégradent.