Je n'aurai pas de remarque particulière concernant les ouvertures de crédits, dont une partie nous semble nécessaire. Je pense notamment à l'élargissement du chèque énergie, qui constitue la meilleure façon d'accompagner les ménages face à la flambée des prix de l'énergie, puisque cette mesure cible davantage les ménages modestes et décourage le financement des consommations superflues des plus riches. Les crédits supplémentaires pour les universités sont également bienvenus : il faut aider ces établissements à faire face à l'augmentation de leurs factures énergétiques et à assurer la continuité des cours.
Je regrette cependant que ces mesures d'urgence ne soient pas accompagnées de dispositions structurelles, que ce soit dans le PLFR ou dans le PLF pour 2023. Une telle démarche est pourtant nécessaire pour réduire durablement la consommation d'énergie. Je pense à la rénovation thermique des logements et des bâtiments publics, ainsi qu'à des mesures en matière de transports, qui permettraient de développer des solutions alternatives aux véhicules individuels.
Nous constatons 36 millions d'annulations de crédits de paiement pour les infrastructures de transports, 40 millions pour l'enseignement scolaire et 63 millions sur le programme Vie étudiante de la mission Enseignement supérieur. Quelles seront les conséquences de ces annulations ?