Je voudrais tout d'abord souligner la justesse des prévisions qui avaient été faites. On nous a souvent accusés d'être optimistes, de dépasser le consensus en matière de projections. Or, document budgétaire après document budgétaire, nous confirmons la croissance de 2,7 % sur l'année 2022. L'économie française s'avère particulièrement résiliente.
En dépit des exhortations à augmenter les impôts pour accroître les recettes fiscales, nous avons choisi de baisser les taux et le rendement continue à augmenter, avec de bonnes surprises pour l'année 2022. Les recettes supplémentaires, associées aux moindres dépenses s'agissant des prélèvements sur recettes, représentent à peu près 7,4 milliards d'euros.
Je me réjouis du partage qui en a été fait : elles sont consacrées pour moitié au soutien des Français, le reste allant à la réduction du déficit public. Celui-ci passe de 5 % à 4,9 % ; il est important de garder le cap, pour atteindre l'objectif de passer sous 3 % en 2027. S'agissant des mesures de soutien, soulignons les dispositifs que vous avez détaillés, monsieur le ministre délégué : chèque énergie, aides aux agriculteurs, aux universités et à l'apprentissage, prolongation de la remise sur l'essence, ou encore renforcement de MaPrimeRénov'.
Plus d'un milliard d'euros de crédits sont ouverts en faveur des armées : pouvez-vous expliciter les fondements précis de ce choix ?
France compétences bénéficie de 2 milliards de crédits supplémentaires. Si nous nous accordons tous sur l'importance de l'apprentissage, on peut s'interroger quant à l'augmentation continue des coûts qui y sont associés. Il importe de contrôler ces coûts et de s'assurer que le pilotage des dispositifs est efficace. Quel est votre sentiment à ce propos ?