La réserve de l'armée de Terre compte 24 000 militaires. En juillet, vous aviez expliqué qu'il serait nécessaire de mobiliser des leviers extérieurs pour adapter notre réserve au doublement de son effectif. Vous aviez notamment évoqué le levier culturel et la valorisation d'un tel engagement chez les jeunes. Le volet éducation du programme du Président de la République proposait le financement des études à hauteur de 2 500 euros par an durant cinq ans pour les jeunes qui s'engageraient durablement comme réservistes. Cette piste est-elle sérieusement étudiée ?
Le dispositif de volontaires du territoire national que vous avez mentionné prendrait la forme d'un engagement volontaire de six mois dans des unités territorialisées. Il permettrait de recruter 10 000 jeunes par an. Affectés dans des déserts militaires, ces réservistes contribueraient à renforcer le lien entre l'armée et la nation. Dans l'hypothèse du déploiement de ce projet, envisagez-vous de l'orienter en partie vers des jeunes issus de quartiers sensibles ou prioritaires, et d'en faire un vecteur d'intégration sociale et professionnelle ?