Ce dispositif, disais-je, qui consiste soit à mobiliser des fonds propres d'investisseurs privés pour assurer le financement des programmes d'investissement en contrepartie d'un avantage fiscal à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés, soit à octroyer à l'exploitant ultramarin lui-même un crédit d'impôt pour l'aider à financer ses investissements, a permis de financer de nombreux projets structurants, de développer l'activité et de créer ou de maintenir de nombreux emplois outre-mer, notamment dans les secteurs de l'hôtellerie touristique, de l'agriculture, de la pêche, du BTP – bâtiment et travaux publics –, de l'industrie, des transports, des énergies renouvelables ou encore des logements intermédiaires ou sociaux.
Selon l'auteur de l'amendement, le dispositif a démontré son efficacité, ce qu'aurait confirmé le Président de la République lors de son allocution en Polynésie française en juillet dernier, et a été régulièrement prorogé depuis sa création.
Cependant, compte tenu de l'effort d'investissement nécessaire pour relancer l'économie