Dans les mesures en faveur du pouvoir d'achat, le Gouvernement a autorisé l'augmentation de 3,5 % des loyers et proposé d'augmenter les aides personnelles au logement (APL) dans la même proportion, 3,5 %, afin de faire croire que cela revenait au même.
Or cette revalorisation n'est que poudre de perlimpinpin : il ne s'agissait que d'anticiper la revalorisation qui devait intervenir le 1er octobre 2022, et le coût pour le Gouvernement – 168 millions d'euros – était marginal, très loin du 1,1 milliard économisé en 2021, avec la réforme du mode de calcul des APL.
Surtout, je vous propose un exercice de mathématiques tout simple : si vous payez un loyer de 600 euros et percevez 200 euros d'APL, la hausse de 3,5 % augmentera votre loyer de 21 euros, mais les APL de 7 euros seulement, soit une perte de 168 euros par an.
Afin que la revalorisation des APL soutienne les plus modestes face à l'inflation, nous proposons de la hausser à 6,2 %.