Nous aurions aimé ne pas devoir présenter un tel amendement, dont l'objectif est d'augmenter les crédits alloués aux associations qui délivrent des colis alimentaires. Mais celles-ci sont, elles aussi, confrontées à la hausse du coût de l'énergie et à l'augmentation du prix du carburant : elles utilisent des véhicules pour effectuer les ramasses et des chambres froides qui consomment beaucoup d'électricité. Surtout, elles ont vu arriver de nouvelles populations qui ne fréquentaient pas les Restos du cœur, ni les banques alimentaires, ni le Secours catholique, ni le Secours populaire.
Le présent amendement, comme les amendements suivants de Mme Lebon et de M. Coquerel qui sont semblables au mien – les nouvelles règles de la Lolf sont, à cet égard, curieuses –, prévoit d'affecter un montant supplémentaire de 40 millions d'euros à des associations habilitées à distribuer de l'aide alimentaire, afin de leur permettre de faire face, je le répète, à l'afflux de nouvelles populations et à la hausse des dépenses de carburant et d'énergie.