En France, 8 millions de personnes ont besoin de l'aide alimentaire pour vivre. Nous aurions pu résoudre le problème à la racine depuis plusieurs mois déjà, en augmentant le Smic notamment ou en revalorisant les minima sociaux et en permettant aux plus jeunes d'y accéder. Cela n'a pas été fait : le résultat, c'est que les files d'attente devant les réseaux d'aide alimentaire s'allongent et que ces derniers ne cessent d'appeler à l'aide parce qu'ils ne parviennent pas à faire face à la pauvreté grandissante dans notre pays.
Nous venons d'adopter un amendement qui prévoit un soutien à hauteur de 40 millions d'euros. Toutefois, le Secours populaire estime qu'il faudrait au moins 200 millions supplémentaires pour faire face à la demande croissante.
L'adoption de notre amendement, qui se veut encore plus ambitieux, permettrait d'affronter véritablement la situation de crise que traverse notre pays et de répondre à l'urgence première, celle de la faim – aussi stupéfiant que cela puisse paraître au sein de la sixième puissance économique mondiale !