Cet amendement vise à augmenter les moyens de cette belle structure qu'est l'Établissement français du sang (EFS) qui est confronté à des difficultés de gestion de ses ressources humaines, notamment en matière de recrutement et de fidélisation, les conditions de travail se dégradant toujours plus. L'assurance maladie lui a apporté 25 millions et nous proposons que l'État mette à son tour au pot, à hauteur également de 25 millions. Cela permettrait de financer une révision des rémunérations à la hauteur des enjeux de la mission de service public de l'EFS et des revalorisations salariales. Celles-ci s'imposent d'autant plus que la prime Ségur a été refusée aux salariés de cet établissement.
Ce sont des sujets dont nous aurons l'occasion de reparler car la situation de l'EFS ne peut que nous préoccuper toutes et tous sur ces bancs.