Cet amendement d'appel souligne l'importance de veiller à la consommation des crédits alloués à la formation des enseignants du second degré, lesquels sont chaque année sous-consommés car les intéressés n'ont pas l'obligation de se former au cours de leur carrière. Or la formation continue joue un rôle essentiel dans la valorisation de leur métier, dans son attractivité et dans l'épanouissement de ceux qui l'exercent. Il est donc crucial de les inciter à y recourir, d'une part en les informant de leurs droits, d'autre part en leur offrant des formations accessibles et adaptées à leurs besoins. Philippe Fait et moi-même, cosignataires de l'amendement, souhaitent interroger le Gouvernement sur sa volonté d'atteindre la pleine consommation de ces crédits et, plus largement, d'élaborer une programmation pluriannuelle des dépenses de formation, afin d'accompagner la montée en puissance de la formation continue.