La France est pleinement engagée aux côtés de l'Ukraine, qui doit gagner la guerre, pour sa sécurité et pour la nôtre. Ainsi, nous lui livrons des équipements militaires, en coordination avec nos partenaires. L'enjeu est aussi de participer au développement d'une économie de guerre qui fera travailler les entreprises françaises, puisque la facilité que nous accordons à l'Ukraine lui permettra d'acheter français dans des conditions négociées avec les entreprises.
Le projet de loi de finances rectificative prévoit, pour cette facilité, une enveloppe de 100 millions d'euros. Toutefois, le Président de la République a souhaité, comme certains députés de la majorité – je pense à M. Haddad et au groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires –, que nous doublions son montant, lequel sera donc porté, si l'amendement est adopté, à 200 millions. Cet amendement répond à notre objectif d'aider l'Ukraine à défendre sa souveraineté, tout en renforçant par ailleurs nos industries de défense.
J'ajoute que nous organiserons, au mois de décembre, une conférence de mobilisation des entreprises pour la reconstruction de l'Ukraine. Notre logique est bien d'être aux côtés de ce pays pendant la guerre mais aussi d'être pleinement engagés et impliqués dans la construction de l'Ukraine de demain.