L'amendement n° 189 vise à créer un fonds « Attractivité des services, de l'artisanat et du commerce local dans les territoires ruraux », doté de 20 millions d'euros. Vous l'aurez compris, il s'agit de recréer le Fisac, qui manque cruellement à l'attractivité des communes rurales et du commerce de proximité. Je rappelle que près de 80 millions étaient fléchés sur le Fisac en 2011 et 27,5 millions en 2016, avant sa suppression.
Le développement de l'activité commerciale et artisanale est essentiel dans les territoires. Si les plans Action cœur de ville et Petites Villes de demain vont dans le bon sens – j'ai bien entendu les arguments de M. le rapporteur général sur le sujet –, je rappelle qu'ils ne concernent pas l'ensemble des communes. Il ne s'agit évidemment pas d'opposer les territoires les uns aux autres, mais de nous doter d'un dispositif spécifique pour les commerces de proximité et de centre-ville, aujourd'hui à la croisée des chemins. En raison de la baisse du pouvoir d'achat et de la hausse des prix, nos concitoyens se tournent de plus en plus vers la grande distribution et le hard discount. Les commerces de proximité des territoires ruraux souffrent et doivent être soutenus – pour leur reprise, leur modernisation et leur numérisation – grâce à un fonds de soutien ciblé, doté de 20 millions d'euros.