Parler de soutien ou d'aide dans les périodes de crise n'a de sens que si l'on touche ceux qui en ont réellement besoin. Cet amendement, sur lequel je souhaite que l'on s'attarde, vise à permettre à toutes les personnes employées par un particulier, notamment celles qui sont rémunérées par un chèque emploi service universel (Cesu) ou qui bénéficient de la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje), de percevoir la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat défiscalisée, dite prime Macron, dont elles sont actuellement écartées. Cela resterait évidemment une possibilité et non une obligation pour l'employeur.
Certains salariés ont ainsi pu toucher une prime défiscalisée parce qu'ils travaillent dans une très petite entreprise (TPE), une petite et moyenne entreprise (PME) ou un groupe, alors que d'autres n'y ont pas eu accès car leur employeur est un particulier. Rappelons que la France compte actuellement 1,3 million de salariés employés à domicile : aides ménagères, aides à domicile ou personnes qui gardent les enfants. Cette mesure permettrait de réparer une injustice sociale et de marquer notre considération à leur égard.