En revanche, par leur abstention comme par leur vote, nos compatriotes nous ont placés, chacun, au pied du mur : ils nous ont donné mandat pour agir, pour trouver les voies de faire avancer le pays. Ils ont formulé une exigence dont nous devons nous montrer dignes pour mériter leur confiance.
Quel constat pouvons-nous faire aujourd'hui ? Les grands principes que notre République a formulés, installés, concrétisés, sur lesquels se sont construites les oppositions les plus fortes, font désormais l'objet d'un large consensus. Il faut s'en réjouir. Plus personne ou presque ne remet en cause le principe de l'éducation gratuite et universelle, du droit à l'accès à la santé, du droit à la sécurité.