Vous proposez de rouvrir un chantier qui a déjà été fermé. Dans le cadre de l'accord de Paris, nous nous sommes engagés à sortir dès que possible des énergies fossiles. De telles recherches hydrauliques viendraient à contretemps. Le Président de la République vient de surcroît d'annoncer sa volonté de sanctuariser les fonds marins, afin de préserver la biodiversité.
En outre, il faut tenir compte du décalage chronologique. Si nous disposions de champs pétrolifères ou gaziers, la question de leur exploitation serait légitime. Mais les recherches et la mise en exploitation demandent du temps ; j'espère que notre usage des énergies fossiles aura baissé significativement avant que de telles exploitations puissent être opérationnelles.
Enfin, il faut concentrer notre énergie et nos investissements à la fois sur le nucléaire et sur les énergies renouvelables. Les dépenser pour des gisements de cette nature irait à contre-courant de nos objectifs.
J'émets donc un avis défavorable.