Merci pour votre question, madame la députée, qui me donne l'occasion de rappeler les dispositifs que le Gouvernement a déployés pour venir en aide aux agriculteurs. Plus de 500 millions d'euros ont été débloqués pour faire face aux difficultés engendrées par la hausse des prix des produits d'alimentation animale. Pour ce qui est de l'énergie, trois dispositifs spécifiques sont venus s'ajouter à ceux qui ont déjà été mis en place pour certaines entreprises : le bouclier tarifaire pour les TPE, l'amortisseur électricité pour les TPE-PME (très petites, petites et moyennes entreprises) et le guichet gaz et électricité pour les entreprises les plus énergo-intensives. Nous nous tenons aux côtés des agriculteurs et des industries agroalimentaires pour leur permettre de faire face à la hausse des prix de l'énergie qui risque en effet de poser des problèmes de souveraineté si des solutions ne sont pas trouvées.
Quant au syndicat d'irrigation drômois, je ne sais pas si le terme « hybride » est celui qui convient pour désigner son statut, toujours est-il que sa complexité l'empêche de bénéficier des dispositifs en vigueur. D'autres crises, comme celle du covid, ont montré que les aides mises en œuvre n'étaient pas calibrées pour certaines structures spécifiques. Nous sommes bien conscients des impacts de la hausse des prix de l'énergie sur les prix de l'eau, bien essentiel pour les agriculteurs drômois, en particulier pour les maraîchers. Nous travaillons avec Bruno Le Maire et les services de Bercy pour apporter une solution et je vous invite à œuvrer vous aussi en ce sens comme nous l'avons déjà proposé au sénateur Bernard Buis qui nous a déjà alertés sur le cas de ce syndicat.