ont sévi par exemple à Londres, à Potsdam, à La Haye, à Madrid ou encore à Rome. Des tableaux de van Gogh, de Monet, de Vermeer, de Goya – bref, des œuvres d'une valeur patrimoniale inestimable et dont la perte serait irremplaçable – ont été pris pour cibles. La France et Paris ne sont pas en reste. Le 30 octobre 2022, on apprend dans le journal Le Parisien qu'une attaque similaire a été évitée de peu au musée d'Orsay.
Contrairement à l'extrême gauche, je ne prends pas ces attaques à la légère. Je ne les justifie pas. Je ne les excuse pas. Elles sont certes ridicules, puisque je ne vois pas le rapport entre la soupe Heinz, les plus belles réalisations de l'humanité et la sortie des hydrocarbures, mais c'est justement cette absurdité qui doit nous interpeller. S'attaquer aux chefs-d'œuvre de l'humanité n'est ni anodin, ni excusable. Les pires totalitarismes ont un point commun : ils s'attaquent à l'art et à la mémoire.
Le 30/06/2023 à 22:55, Algarius (Professeur de lycée) a dit :
Si madame la député avait un peu de culture, elle saurait que la "soupe Heinz" a été représentée dans des tableaux d'Andy WARHOL (auteur majeur de la peinture américaine du 20è siècle) comme symbole pour critiquer la société de consommation justement, l'industrialisation à outrance et le capitalisme forcené.
Le 14/11/2022 à 14:09, Aristide a dit :
Ils ont peur d’attaquer Total et Esso, ou les stations service, c'est trop dangereux, les musées c'est plus facile.
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