Effectivement, le Président de la République a défendu une position forte à la COP27, en tenant des propos non seulement ambitieux mais aussi incarnés. Ils s'incarnent en effet dans des actions menées par la France et par l'Union européenne.
Je rappelle que c'est l'Union européenne qui a défini l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre le plus ambitieux de tous les continents. Elle a adopté l'ensemble de textes le plus contraignant pour atteindre ses objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En outre, le Président de la République s'est engagé au sujet des financements à accorder aux pays en développement qui sont les plus vulnérables et qui doivent faire face aux conséquences du réchauffement climatique. La France apportera, chaque année jusqu'en 2025, 6 milliards d'euros, dont 2 milliards d'euros pour l'adaptation. Rares sont les pays qui peuvent en dire autant.
De manière très claire, le Président de la République a fait du lien entre le réchauffement climatique et la biodiversité une condition de la réussite de ces négociations. En ce sens, il s'est engagé à passer des accords de partenariat pour protéger la biodiversité avec de grands pays comme le Gabon et la Colombie et il soutient l'interdiction de l'exploitation des grands fonds marins dans tous les océans. Toutes ces dispositions sont très concrètes et la France elle-même s'y engage.
Je l'ai dit à l'instant, notre transition énergétique s'incarne dans une stratégie qui repose sur la sobriété et l'efficacité énergétiques, sur les énergies renouvelables et sur le nucléaire. Nous devons réduire de 10 % notre consommation d'énergie dans les deux ans à venir, et nous nous sommes dotés d'un plan de sobriété énergétique qui est fait pour durer. Enfin, la loi « énergie climat » vise à améliorer notre efficacité énergétique.