Madame la députée, permettez-moi d'abord de corriger plusieurs affirmations que vous avez soutenues, afin que tous ceux qui nous écoutent ne soient pas trompés par vos propos.
Premièrement, parmi les personnes mises en cause par les services du ministère de l'intérieur – je rappelle qu'il ne s'agit pas de décisions de justice –, 18 % sont étrangères, et non la moitié d'entre elles, comme vous le prétendiez. Du reste, si vous voulez citer le Président de la République, retenez qu'il a affirmé qu'à Paris et dans les métropoles les plus importantes, 45 % à 50 % des actes délictueux ou criminels sont effectivement commis par des étrangers…